Perte de maîtrise
Datte: 25/01/2020,
Catégories:
fh,
volupté,
entreseins,
facial,
Oral
69,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... impossible des discussions et une franchise qu’il regrettait.
Par loyauté pour sa mère, il n’avait rien voulu savoir de ses aventures sentimentales. Pourtant, occulter cette partie de lui avait mis une distance entre eux, que la mort brutale avait définitivement empêchée de combler. Il s’en voulait de n’avoir jamais osé aborder le sujet. C’était certes son jardin secret. Mais même sans entrer dans des détails intimes, connaître ses aspirations, ses désirs profonds et quelques raisons de ses choix, lui aurait permis de mieux aborder certains de ses propres problèmes relationnels.
Je ne cessais de repenser au portable qui dormait au fond de mon sac. Fallait-il lui en parler, le lui rendre, ou fallait-il garder le secret ? Qu’aurait voulu son père, que souhaiterait la femme des textos ? C’était à moi, et à moi seule qu’elle avait confié les dernières traces de leur amour. Je me sentais responsable de ne jamais laisser salir ces échanges.
En essayant d’imaginer ce que je pourrais bien vouloir dans une telle situation, je décidai de ne rien dire. Pas pour l’instant. Jérémie n’avait rien à perdre de ne pas connaître les désirs intimes de son père. Et les sentiments de la femme inconnue restaient ainsi protégés. Je ne me sentais toutefois pas très à l’aise en face de lui, d’autant plus que le jeune homme commençait sérieusement à m’attendrir, ce qui laisse présager chez moi des pires catastrophes… Mon désir de rencontrer un mâle, de m’emparer à nouveau d’un corps masculin ...
... et d’en jouir goulûment, se transformait en une envie de le cajoler. La tendresse pour cet homme qui s’offrait si spontanément menaçait de me submerger. Je perçus le piège, mais la soirée était trop avancée et je fus une fois de plus incapable de l’éviter.
Le mélange entre la tendresse, le désir et le besoin de consoler est dévastateur chez moi. Pire, c’est systématiquement entre les bras de tels hommes que je connais les plus éclatantes jouissances. Mais aussi les plus douloureuses déconvenues. Les larmes qui coulent sur les joues d’un homme qui me confie ses peines, me font dégouliner aussi abondamment que les caresses les plus sensuelles. L’envie de le toucher du bout des doigts, m’électrise plus sûrement que n’importe quel regard de désir ou le roulement de mes pointes entre des doigts habiles.
Je me sens glisser. Ce salaud doit le pressentir et ouvre tout grands ses bras. Je suis faite…
Au premier baiser sur mes paupières closes, une grande rasade de jus dégouline entre mes cuisses.
Au deuxième baiser, dont il profite pour entrouvrir mes lèvres de sa langue ferme et savoureuse, je sens mes tétons transpercer la fragile étoffe de mon soutien-gorge. Il tente de manière adorablement maladroite d’en contenir les débordements à pleines mains. En réponse à ces attouchements, mes hanches s’élargissent comme pour mieux se préparer à l’accueillir.
Au troisième câlin, mes cuisses s’écartent sans que je puisse faire quoi que ce soit pour les en empêcher. Il glisse sa ...