Une courtisane ou Belle Époque
Datte: 25/01/2020,
Catégories:
f,
fh,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
Oral
pénétratio,
champagne,
fouetfesse,
coupfoudr,
tarifé,
Auteur: Asymptote, Source: Revebebe
... satisfaction sauvage. Au fond de moi persistait l’idée que c’était elle qui m’avait pris. Elle était couchée là, souriant à je ne sais quelle licencieuse évocation et ses mains se crispaient nerveusement sur l’oreiller dans lequel elle plantait la pourpre de ses ongles. Elle me jeta un regard d’abord triste qui s’altéra et devint presqu’haineux lorsqu’elle se redressa en me gratifiant d’un :
— Je comprends mieux, désormais, ce qui te désole.
— En effet, je l’ai bien croisée depuis mais elle m’a outrageusement dédaigné.
En dépit des jalousies qu’il a d’abord éveillées, son récit me bouleverse et m’attise, mais surtout va me permettre d’ajuster mes futures stratégies afin d’éviter d’être éconduit ainsi qu’il l’a été lorsque la Comtesse se pliera à mes vœux.
Je sais aussi que dorénavant, je n’aurais de cesse de la convaincre de ma flamme. Malheureusement elle ne réapparaît pas à l’abbaye de toute la semaine. Mon père, hélas, exige ensuite que je le raccompagne à Paris estimant que j’ai fait des merveilles auprès de nos clients anglais qui lui en ont recommandé d’autres. Dès le mercredi, plus tôt que présumé, l’affaire est bouclée, et dévoré par mes impatiences, je rentre par le premier train. Dire qu’il y a peu, je ne rêvais que de la capitale et maintenant que j’y suis, pourrais y rester, je me hâte de rejoindre ma province. En raison de problèmes sur la voie, je n’arrive à Reims que tardivement et, abandonnant mon bagage à la consigne de la gare, me précipite ...
... àl’Abbaye de Thélème sans prendre seulement le temps de passer au domicile et d’enfiler une tenue de soirée.
Elle est là s’ébaudissant avec ce bellâtre de colonel et sursaute en découvrant ma présence. Ignorant le rustre, je m’adresse assez abruptement à elle :
— Avez-vous, Comtesse, pris conscience de la ferveur dont je brûle pour vous et êtes-vous prête à agréer mon sentiment ?
— Ma réponse est et demeurera invariable, monsieur. Je vous défends de m’importuner à l’avenir et même de revenir ici.
— Madame, vous avez grand tort car, bien plus qu’une honteuse concupiscence, c’est un amour sincère et véritable qui me jette à vos pieds.
— Une dernière fois, monsieur, c’est irrémédiablement non et, si vous souhaitez m’être agréable, oubliez-moi sans quoi c’est moi qui vais être désagréable.
— Qu’est-ce donc qui me vaut cette sévérité et en quoi vous ai-je déplu ?
Sans lui laisser le temps de me répondre, c’est le pandore qui riposte :
— Voyons jeune homme, la Comtesse préfère des gens d’expérience et d’âge mûr aux gamins qui viennent à peine de renoncer à leurs culottes courtes.
Je suffoque et ai envie de le gifler mais veux éviter à tout prix un scandale dont nous serions également victimes, elle et moi.
— Si je ne craignais de l’offenser, je vous rétorquerais que madame s’intéresse moins à la longueur des culottes qu’à la vigueur de ce qu’elles contiennent.
Sans attendre la réponse à cette abrupte et humiliante insulte, qui eut été prétexte à duel il n’y a que ...