1. Je ne suis pas lesbienne, mais... (4)


    Datte: 25/01/2020, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... en elle comme une pluie chaude.
    
    Il lui faut plusieurs minutes pour récupérer. Son souffle est lourd, ses membres engourdis, elle a des étoiles dans le champ de vision et un vertige lui donne l’impression que le salon est sens dessus dessous. Noëlla déloge sa main de sa chatte et lui fait un sourire malicieux, fière d’avoir été à l’origine de tant de plaisir.
    
    Ce regard porté sur elle grise Patricia et la motive à quitter sa douce transe. Elle embrasse la jolie rousse goulûment, caresse ses cheveux, lèche sa nuque, froisse sa robe, et dans sa frénésie, pénètre à nouveau Noëlla avec ses doigts. Les deux copines ne se sont jamais senties aussi proches. Recevoir cette douce intrusion en elle, consentir ainsi à être pénétrée, se rouler des patins à n’en plus finir: tout cela se conjugue pour les engloutir toutes les deux dans une seule et même fièvre.
    
    — Oui, fais-moi l’amour ma chérie.
    
    Étant donné son état d’excitation, la jeune femme n’est pas bien loin d’imiter l’exemple de sa colocataire et d’atteindre à son tour le sommet du plaisir. Pat le sent. Afin de contribuer à l’amener à l’orgasme, elle dévore sa bouche, elle ...
    ... pétrit ses fesses, elle insère son pouce dans sa vulve brûlante, la tripote, la défonce, y glisse toute sa main, force le rythme jusqu’à la baiser en gestes frénétiques, auxquels répondent des jappements d’aise, de plus en plus forts, jusqu’à ce qu’ils deviennent des hurlements.
    
    Le corps de Noëlla s’embrase. Le plaisir agit comme une détonation, incendie tout, de son sexe à sa peau, ainsi que chacun de ses muscles. Un feu de plaisir si intense qu’il est presque douloureux, qui la consume intégralement et la laisse anéantie, les muscles enflammés, frétillants comme des torches, alors qu’elle sent son cœur qui cogne si fort qu’on croirait un crépitement.
    
    Les deux filles se serrent fort dans les bras, se caressent doucement, s’embrassent encore, beaucoup, longtemps, très fort. Elles profitent des dernières lueurs du plaisir qu’elles ont fait naître ensemble et qui les bouleverse encore. C’est un moment partagé, d’une infinie tendresse.
    
    Alors qu’elles s’assoupissent, membres mêlés sur le sofa, avant de sombrer dans le sommeil, Noëlla glisse d’une voix engourdie:
    
    — C’est tellement chouette d’avoir une pote comme toi... 
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