Concours d'infidélité
Datte: 25/01/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
collection,
humilié(e),
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
pénétratio,
Humour
extraconj,
Auteur: Bleuet, Source: Revebebe
... la voiture de Lucien Drelin stationne dans ma cour, devant le garage ! Je prends deux ou trois photos, avec la plaque d’immatriculation et la maison en fond puis je m’en retourne au boulot.
Ce soir, je dois plaindre Marie victime d’une terrible migraine. Peut-être due à l’odeur forte de nouvelles roses fraîches ? Encore une promotion ! Ou à ce nouveau parfum très prononcé ? Les roses fanent et se remplacent, quant au parfum, je remarquerai plus tard que le nouveau flacon a une forme originale ; Marie aurait-elle l’intention de commencer une collection de flacons des meilleurs parfumeurs ? Marie attribue son malaise aux conditions atmosphériques instables ! Je n’insiste pas pour lui prodiguer des signes de mon amour, on n’importune pas une femme incommodée.
Le vendredi suivant la place devant mon garage est occupée. Le monsieur a son jour et son heure. Ce soir la migraine accablera inévitablement cette femme débordante d‘amour pour son amant, repue, rompue. À croire que les migraines observent des cycles réguliers et que les cocus pratiquent l’abstinence en observant les mêmes cycles. Je pourrais remercier le ciel de n’avoir permis ces douleurs que depuis peu de temps. Je devrais me montrer tendre et attentif aux désirs de la malheureuse souffrante, en bon petit mari. Pourquoi ne me demande-t-elle pas aussi de remercier le bienfaiteur qui me fait bénéficier d’une nuit de repos supplémentaire ? Bien sûr Marie ne pourra pas m’expliquer pourquoi après une « excellente ...
... journée » elle subit ces douleurs à l’heure du coucher de soleil.
J’enrage. Je dégonfle les quatre pneus et je me rends à l’adresse du monsieur. La dame qui m’ouvre sa porte est une jolie créature, un peu plus âgée que moi ou Marie. Je lui trouve une certaine distinction. Je lui montre des photos de sa voiture, je commente l’image, je fais part de mes constatations. La pauvre se tient l’estomac, conclut comme moi que je suis cocu et découvre qu’elle partage mon sort. Un coup d’œil au miroir du vestibule la rassure, ses cornes ne se voient pas. Mais elle a tout à craindre de la rumeur. Imaginez la tête de ses meilleurs amis découvrant l’infidélité du pendard. La sacro-sainte réputation… L’humiliation serait insupportable. À son tour, elle enrage :
— Pourquoi ne l’avez-vous pas chassé de chez vous ?
— Au contraire, il va y passer un long temps, j’ai dégonflé ses roues ! Il va devoir se salir les mains pour remettre la voiture en état.
— C’est tout ? Vous êtes très permissif ! À votre place… Êtes-vous un homme ou pas ? En avez-vous ?
— C’est justement ce que je viens vous prouver, si vous le permettez.
— Oh ! Vous alors ! Vilain soudard ; pardon je vous trouve coquin ! Est-ce que je dois comprendre… ?
Je hausse les épaules, l’air navré d’avoir heurté une belle âme.
— Oh ! Entrez donc.
Il n’y a pas de temps à perdre. La chambre à coucher est meublée richement. Luce veut me tutoyer. Elle a parfaitement compris ma démarche. Pour prouver son accord, elle quitte son ...