1. Concours d'infidélité


    Datte: 25/01/2020, Catégories: fh, extracon, collection, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral pénétratio, Humour extraconj, Auteur: Bleuet, Source: Revebebe

    Voir un type sortir de ta maison en surveillant les alentours, comme un voleur qui ne souhaite pas être vu, le voir sauter dans sa voiture et démarrer en vitesse, puis après une courte attente rentrer chez toi et trouver ta petite femme en train « d’essayer des sous-vêtements neufs », en soutien-gorge mais avec une culotte à l’envers (le derrière devant), les joues anormalement rouges et les cheveux tassés à l’arrière de la tête, ça te donne à réfléchir. Ne rien laisser paraître, faire comme si tu n’avais rien vu, comme si tu ne remarquais rien, et réussir à dire d’une voix égale :
    
    — Bonsoir, ma chérie. As-tu passé une bonne journée ?
    
    Ça dénote une sacrée maîtrise de soi ou un j’m’enfoutisme souverain. Je viens de voir, j’ai constaté, je n’ai rien dit. Marie ne juge donc pas nécessaire de donner des explications ; elle part vers la salle de bain en déclarant :
    
    — Mais oui, mon amour, une « excellente » journée.
    
    Elle doit rire en son for intérieur lorsqu’elle appuie sur le mot « excellente » ! Je suis gentil garçon, mari aimable et aimant, aux petits soins pour l’élue de mon cœur. Marie a tort de me considérer comme un naïf, aveugle et ridicule et de rire sous cape des cornes qu‘elle greffe sur mon front. Elle pousse le bouchon un peu loin aujourd’hui. Elle sort peu après, peignée, la culotte à l’endroit, mais marquée d’une tache d’humidité à l’avant, l’esprit encore plein des souvenirs de son « excellente journée », ravie de me rouler impunément dans la farine. ...
    ... Trop heureuse, elle est distraite et cache mal les traces de ses récentes occupations coupables. Cette tache est un indice troublant. Ma femme ne souffre pas d’incontinence d’urine. La marque vient d’un vagin trop arrosé, débordant de sperme avec retard ou trop vite nettoyé. Elle vient à moi, me donne mon bisou : elle s’est parfumée, ses joues ont repris leur teint habituel.
    
    — Hum, tu sens bon. Tu as un nouveau parfum ?
    — Acheté pour te plaire, mon amour. Il y avait une promotion, j’en ai profité. J’aurais une course à faire et je voudrais passer chez ma mère. Je suppose que tu es fatigué, tu peux te reposer, si tu veux.
    
    Marie est de bonne humeur, heureuse et conciliante, un peu plus que d‘habitude. C’est normal après une journée qualifiée d’excellente avec tout ce qui peut se cacher sous le mot et qui doit me passer à dix mille pieds au-dessus de la tête, pense-t-elle certainement. Je n’ai rien dit, donc je ne sais rien ! Si je ne sais rien, elle a eu raison de précipiter le départ de son coquin. Ils ont eu chaud, mais pas vus, pas pris ! Il y a un bon dieu pour les amoureux. Le fuyard ne doit pas être étranger à ses bonnes dispositions. S’il lui a donné du plaisir comme je peux le soupçonner, Marie se réjouit et sa joie se déverse sur le cocu inoffensif. Voilà une retombée positive de son état de femme comblée : pour une fois j’échappe à la corvée des courses et à la visite à une belle-mère qui a du mal à admettre le départ de sa fille bien aimée avec un mari. Tant ...
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