Barbara à Cracovie (1)
Datte: 24/01/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Thalderhoff, Source: Xstory
... comme ça ? Me demande Brigitte.
— Tu sais lire ça toi ? Lui ai-je demandé en tendant un papier sur lequel j’avais retranscrit de nom et l’adresse de l’hôtel.
— Ouah !! C’est au diable vauvert, ton hôtel ! Viens plutôt avec moi ce soir. Demain il fera jour !
— Avec toi ?
— Oui ! J’ai un appartement dans le centre. Et puis j’ai tellement envie de parler français que je n’ai pas l’intention de te lâcher aussi vite, ma jolie !
— Ah bon ! Soit ! Je ne suis pas attendue aujourd’hui, ni demain d’ailleurs !
— Super ! Nous avons donc deux jours devant nous ! Je te ferai visiter Cracovie demain mais en attendant, allons chez moi !
Au lieu de prendre un taxi, nous montons dans un bus. Dix minutes plus tard, nous sommes devant ce que j’appellerais une usine ou quelque chose comme ça sauf que Brigitte me dit que nous sommes arrivés.
Durant le trajet Jan n’a pas dit grand-chose sinon quelques mots parfaitement incompréhensibles. Je sens que je vais avoir du mal avec le polonais !
Après avoir pris un ascenseur antédiluvien, nous voilà dans un loft grand comme un court de tennis !
Là où devait être jadis du verre cathédrale, une baie vitrée de dix mètres de long éclaire l’appartement offrant en prime une vue incroyable sur la ville.
En fait, il n’y a qu’une pièce, immense, meublée si l’on peut dire, très baba cool, un peu style indien, cachemire et tissu d’Orient, tapis suspendus çà et là, qui jouent le rôle de cloisons aériennes.
Dans un coin, un ...
... monticule chamarré d’une cinquantaine de coussins de toutes tailles doit faire office de banquette et probablement aussi de literie parce que je ne vois pas de lit à proprement parler. Une table sur deux tréteaux, quatre chaises en tôle, des lampes colorées un peu partout, généralement posées sur le sol, et c’est à peu près tout ce qui "meuble" le loft.
Dès que nous sommes entrés, une musique douce et lancinante s’est mise à jouer, probablement commandée quelque part par un radar tout comme toutes ces lampes qui diffusent une lumière tamisée majoritairement rouge.
— Ça te plaît ?
— Étrange mais très sympathique ! On doit s’y sentir bien !
— Tu n’as pas idée !
— Je pose mon sac où ?
— Où tu veux ! Fais comme chez toi. Ici, c’est la liberté, l’entière liberté !
Brigitte me dit cela en me regardant bien dans les yeux. Il me semble qu’elle veut me faire passer un message mais je dois bien avouer que je ne vois pas lequel !
— Tu dois avoir soif ! Jan va nous préparer un cocktail dont il a le secret. Il est très doué, tu vas voir !
L’énigmatique beau gosse disparait derrière un superbe tapis persan toujours sans dire un mot, juste un sourire qui me donne envie de jeter ma petite culotte par-dessus les moulins !
Barbara, me dis-je presque à voix haute ! Arrête de fantasmer, tu veux bien !
Seulement voilà ! Ce mec me rend dingue, je n’y peux rien !
Brigitte, comme je le supposais, s’est installée sur la montagne de coussins.
— Amène-toi ! Tu dois être ...