Barbara à Cracovie (1)
Datte: 24/01/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Thalderhoff, Source: Xstory
... ses tétons touche mon bras.
Je perçois son haleine ainsi que son parfum épicé. Il doit faire nuit. Les lampes n’éclairent que chichement l’angle dans lequel nous sommes allongées.
Je ne sens pas que cela ! Sa main sur mon ventre remonte jusqu’à mes seins qu’elle caresse en les effleurant à peine du bout des doigts.
Je ne fais rien. Je ne dis rien. Je laisse retomber ma tête dans l’amoncellement des coussins. Je ferme les yeux. Je m’abandonne. C’est merveilleux !
Je la devine qui s’approche. Je l’imagine au-dessus de mon visage.
Je n’attends pas le contact de ses lèvres sur les miennes que je pressens. J’ouvre la bouche. Sa langue s’insinue entre mes dents, rencontre la mienne, joue avec, s’active. Son baiser me submerge, m’étourdit. Ses caresses sur mon corps me font onduler, me tordre.
Je m’ouvre. Je me cabre. Je m’offre. Je suis au Paradis !
Consciente à cet instant, rien n’est moins sûr mais malgré tout, je ne suis pas complètement folle !
Comment Brigitte peut-elle m’embrasser, me peloter les seins et, en même temps, m’écarter les cuisses, me les caresser, m’embrasser le ventre, lécher mes lèvres intimes, mordiller mon clitoris.
C’est pourtant bien ce qui est en train de se passer !
Pourquoi je ne fais rien ? Pourquoi je ne dis rien ? Pourquoi je veux que, quoiqu’il se passe, cela continue, que cela ne s’arrête surtout pas !
Devait pas y avoir que la pomme dans sa mixture ! Comme disait l’autre !
Je ne sens plus Brigitte.
Je suis ...
... comme anéantie dans cette mer de coussins avec l’étrange volonté de ne pas en avoir. Je me laisse aller, je profiter du plaisir qu’on me donne sans que j’aie à en connaître les raisons.
Brigitte est de retour. Je crois comprendre ce qu’elle va me demander sans pour autant que cela m’interroge de quelque manière que ce soit.
Effectivement, l’odeur de son intimité vient de me prévenir. C’est un tout autre baiser que je suis en train de faire !
C’est la première fois que je fais un cunnilingus. C’est agréable.
Je découvre innocemment le goût que nous avons, nous, les femmes.
Brigitte m’a saisi les chevilles et relève mes jambes, les écarte.
Je les suppose emprisonnées sous ses bras.
Dans la torpeur délicieuse dans laquelle mon esprit vagabonde, j’essaie de me représenter, là, maintenant, à cet instant précis.
Brigitte, sur moi, me tournant le dos est assise sur ma bouche. Elle ondule du bassin pour augmenter le plaisir que je lui donne.
Elle tient mes jambes relevées sous ses bras ce qui ne l’empêche peut-être pas de se caresser elle-même les seins.
Moi, c’est ce que je ferais à sa place !
Les mains puissantes de Jan posées un peu en dessous de la pliure de mes genoux maintiennent mes cuisses écartées.
Je n’ai plus le contact chaud et humide de sa bouche sur ma chatte.
J’ai beau avoir la tête à l’envers et le cœur prêt à exploser, je ne suis plus une petite fille !
Que peut bien faire d’autre un homme normalement constitué qui a devant ses ...