Exhibitions - Histoires de Sexe

Exhibitions

... se libérer de son léger morceau de dentelle. Elle laisse tomber sa culotte par terre et, d’un coup de pied négligeant, l’envoie virevolter au loin. J’admire son corps.

— Veux-tu bien te mettre à égalité !
— Sans aucun doute et avec plaisir, ma Belle.
— Dis donc, je ne te fais pas beaucoup d’effet… Ta verge regarde le sol, toute molle.
— Elle se redressera bien le moment voulu, petite empressée !

Nous nous allongeons, profitant du pinceau solaire, du souffle caressant de la brise. Un bon quart d’heure s’écoule sans qu’âme qui vive ne vienne nous « déranger ». Je commence à désespérer, je m’impatiente… lorsqu’au loin un clapotis dans l’eau nous avertit de la venue de quelqu’un. Homme ? Femme ? Couple ? Jeune ? Vieux ?

Nous sommes sur la réserve, prêts à prendre une position des plus correctes au cas où ce ou ces visiteurs, tant attendu(s) ne serait(ent) pas du genre intéressé(s).

M se tournant sur son côté droit, je l’imite mais, sur le gauche. Nous nous faisons face, l’air de rien. Je fais part de mes espérances à M :

— Pourvu que ce soit un beau jeune homme intéressé par une belle naïade, j’ai hâte de le voir !

Dans un souffle, elle me répond :

— Moi aussi…

Je jette, discrètement, un regard par-dessus mon épaule, le vois arriver. C’est un homme, sac de randonnée sur le dos. Il patauge tout en avançant, perdu dans ses pensées. Il ne nous a pas encore repérés. M l’a vu, peut-être même avant moi. Sans rien dire, mais en me souriant, elle se recouche ...

... sur le dos, ouvrant juste ce qu’il faut son « compas ». Je reste dans ma position accoudé, admirant ma « Chérie », faisant mine de rien.

Il passe, ralentissant son allure lorsqu’il nous aperçoit. Ralentissant encore, au moment où son regard peut s’immiscer dans la fourche de ma belle. Il a eu, largement, le temps de se rincer l’œil. Continuant sa marche, l’air de rien, il disparaît.

— C’est un pédé, je l’intéresse pas, me souffle M.
— Attends ma biche, il t’a bien vue mais, comme tout voyeur, il veut voir sans être vu. Je te parie qu’il va revenir.

J’embrasse tendrement ma « moitié » pour la réconforter. Lui caressant la joue, le cou, avec délicatesse. Un bruit de feuilles remuées, sans aucune brise à ce moment, me fait comprendre que notre promeneur a rebroussé chemin et pris poste à l’abri de la haie. Je descends ma caresse sur l’épaule de ma Belle, le long de son côté jusqu’à la hanche puis remonte du ventre jusqu’aux seins. Tournant mon doigt autour du mamelon, de l’autre, je me décide à caresser doucement ses seins tendus qui n’attendent que cela. Pinçant ses deux pointes érigées entre pouce et index de chaque main.

— Hou… hou, ça me prend jusque dans le ventre… c’est bon… Il est parti ?
— Non, il est planqué juste au bord de la haie, derrière toi… Il ne peut pas bien voir… On essaie de lui faire monter la pression ?
— Oh ouiiii…

Je reprends mes flatteries jusque vers son pubis. À peine mon doigt glisse sur le bord de ses grandes lèvres que M émet un ...