Exhibitions - Histoires de Sexe

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Résumé de l’épisode précédent : Pour tromper le temps, "M" s’est laissée séduire par ses voisins. Cela nous a amenés à l’échangisme, à une grande amitié, mais en plus, à comprendre que le libertinage allait, progressivement, faire partie de notre vie.

Un jour, suivant un sentier sauvage au bord du lac, nous découvrons une crique tranquille. Une trouée dans la cime des arbres permet au soleil de s’engouffrer jusqu’au sol, une bonne partie de l’après-midi. Entourés de bois et de taillis, nous sommes les « Robinsons des forêts »… En face de notre plage privée, à une bonne centaine de mètres, l’autre rive sur laquelle nous pouvons apercevoir l’alter ego de notre éden. Apparemment, notre petit paradis est ignoré de l’humanité, pas âme qui vive ne vient déranger le lieu. Quelques hors-bords passent de temps en temps remuant l’eau dans leur sillage, créant, pendant quelques instants, un ressac artificiel… Nous décidons de profiter de cette situation privilégiée pour faire une petite bronzette en tenue d’Adam et Ève. M adore sentir la chaleur mordante des rayons du soleil sur son corps…

Allongés sur cette petite bande de sable fin, nous nous faisons dorer. Mon esprit vagabonde, ma main aussi. Je la pose sur les seins offerts, je les caresse tendrement, presque négligemment. Comme par réflexe, quoi ! Puis, « accidentellement », cette main coquine se retrouve sur le ventre plat de « ma biche », sur son pubis lisse et de fil en aiguille, un peu plus bas… M écarte un peu les ...

... cuisses pour profiter au mieux de cette caresse… Sa vulve gonflée s’entrouvre instinctivement… Mes doigts, se faisant plus conquérants, s’engagent dans une pénétration qui, visiblement, est la bienvenue… La doigtant un long moment à deux doigts, je décide de passer aux choses sérieuses. J’ai envie de faire l’amour, M aussi. Nous laissant aller totalement, nous ne nous faisons pas prier.

Au bout de notre plaisir, nous retrouvons la position allongée l’un près de l’autre, pour récupérer tranquillement. C’est à ce moment que je crois apercevoir quelque chose de brillant de l’autre côté. Sans rien dire à M, je scrute davantage ce point où il me semble avoir vu ce reflet lumineux. Il ne me faut pas longtemps pour être certain de n’avoir pas rêvé. Un autre éclair vient de traverser le lac. Je repère l’endroit exact d’où il provient. Avec beaucoup plus d’attention, je finis par distinguer clairement une silhouette. Le voyeur est muni de jumelles, ce sont elles qui l’ont trahi. Faisant mine de rien, je le surveille attentivement. Tout autant, de son côté, il nous épie, probablement plus M que moi d’ailleurs, car la position qu’elle tient, jambes largement ouvertes, offre une vision panoramique sur son sexe d’où s’écoule un long filet blanc, témoin de notre plaisir mutuel… Je fais part, l’air de rien, de ma découverte à « ma biche » en lui précisant de ne pas bouger.

— Des voyeurs ici ? On ne peut être tranquilles nulle part ! Tu crois qu’il nous a vus faire l’amour ?
— Je ne sais ...