1. Douce rencontre avec Amélie


    Datte: 18/01/2020, Catégories: fh, pénétratio, Auteur: Alban, Source: Revebebe

    ... pour se saluer puis passe le moment fatidique où l’on se jauge pendant une demi-seconde, en train de se demander si quelque chose pourrait se faire ou pas. Elle est très brune, la peau plutôt mate, de beaux yeux marrons expressifs et charmeurs. Un sourire rieur, une poitrine que l’on devine généreuse, et certainement aucun mal à se faire draguer tous azimuts. En fait, elle s’appelle Amélie. La première pensée qui me vient à l’esprit est que, malgré les apparences, ce n’est pas joué du tout.
    
    La soirée se passe très bien. Les discussions vont bon train, comme les bières, qu’elle aligne avec une voracité au mois égale à la mienne. Comme elle a l’air enthousiaste, je me dis que les chances de succès sont finalement à revoir à la hausse. Elle me raconte sa vie lyonnaise, l’envie de découvrir Paris, le peu d’estime qu’elle a pour son boulot. Dans ses préoccupations, aucune trace d’une relation sérieuse avec quelqu’un. Je n’ose pas aborder la question, par peur de briser la chaîne magique des événements qui me conduira peut-être vers l’inespéré.
    
    Vient le moment de se lever et de partir. Je n’ai aucune envie de m’en aller. Je la raccompagne vers son scooter. Après avoir enlevé la chaîne de sûreté, c’est-à-dire au moment où les choses vont prendre une direction définitive, elle me dit que la soirée était très sympa et qu’elle continuerait bien à discuter. Elle me demande si je veux passer chez elle, avec un air parfaitement innocent. Je fais mon possible pour ne pas trop ...
    ... montrer l’enthousiasme qui jaillit en moi, comme lorsque l’on annonce à un enfant qu’il va aller dans le parc d’attractions de ses rêves. Et bien sûr, je réponds oui avec plaisir.
    
    CHEZ AMELIE
    
    Sur son scooter, derrière elle, je respire l’air de la liberté. J’aimerai arrêter le temps mais je comprends que la saveur de l’instant provient de son côté fugitif. Entrée de l’immeuble, ascenseur, rires, et déverrouillage de porte. Au moment de franchir la porte de son appartement, j’ai l’impression que je suis chez moi, et qu’on se connaît depuis toujours.
    
    Amélie ouvre son frigo pour voir ce qu’il reste à boire et s’assoit en face de moi, à la table de la cuisine. Les rires continuent. Les regards se font insistants. Puis un silence s’installe. Ma bière est pétillante à souhait, et possède un arrière-goût de miel. En vidant mon verre, j’ai l’impression qu’un chapitre se clôt.
    
    Comme pour passer à autre chose, Amélie se lève et me propose de faire le tour de l’appartement. Elle se dirige vers une chambre relativement grande, nue, avec un grand lit. Sans poser le doigt sur l’interrupteur, elle se loge près de la fenêtre pour regarder à l’extérieur. Elle m’apparaît à moitié dans l’ombre et la lumière jaune de la rue parcourt sa silhouette avec grâce. Je la rejoins, elle se retourne. Ses yeux brillent dans l’obscurité, je suis envoûté par cette mise en scène prodigieusement cinégénique.
    
    Mes lèvres se posent sur les siennes, et l’impression toujours inédite de toucher pour la ...
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