La vengeance et la haine
Datte: 18/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
oncletante,
copains,
humilié(e),
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
délire,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... deux flingues – et cette fois-ci, du gros calibre – à la ceinture et des chargeurs en pagaille, il faudrait être observateur pour deviner que ce sont deux mannequins qui se cachent derrière ce qui pourrait bien passer pour deux soldates classiques. Peter et Logan nous accompagnent bien évidemment, portant chacun de quoi faire face à une véritable armée. Mais d’armée, il n’en a plus… Tout n’est que ruines encore fumantes, bâtiments éventrés et cadavres par dizaines. J’ignore ce qu’il est advenu des éventuels survivants, mais j’avoue qu’en vérité leur sort m’indiffère totalement, tout comme celui de tous ceux dont les corps mutilés jonchent le sol : je ne sais pas qui ils étaient ni pourquoi ils étaient là, mais je sais pour qui ils travaillaient et surtout ce qu’eux ou leurs collègues nous ont fait subir, que ce soit à ma mère, à Jennifer et toutes les autres ainsi qu’à moi. Désolée de dire ça, mais il fallait choisir un autre métier.
Au fil des couloirs, je reconnais quelques salles : celles où nous fûmes détenues et violées à un certain moment, celles où nous étions censées dormir et où l’on nous violait régulièrement, celles où nous étions interrogées sur des sujets dont nous ne savions rien et où, devinez quoi, nous étions violées, sans oublier ce qui était la salle de réception d’Ernesto où, finalement, nous aurions préféré n’être que violées… L’électricité, les coups de fouet, de badine et d’instruments contondants en tous genres ou les saucissonnages de toutes sortes ...
... pendant lesquels nous restions des heures dans des positions invraisemblables et nous faisait subir le martyre, tout cela avait principalement lieu ici. Rien que d’y repenser, j’en ai encore des frissons…
— On a réussi à ouvrir la planque d’Ernesto… Il ne devait pas s’y trouver lorsque l’attaque a eu lieu, sans quoi il y serait encore.
L’intérieur est conforme à ce que l’on s’attend à trouver dans le bureau d’un dictateur : dorures plus que rococo, tapis épais, statues de marbre le représentant en pied, mobilier pseudo louis XVI, miroirs un peu partout, le tout est d’un kitch et d’un bling-bling totalement écœurant. Par contre, au milieu d’une flopée de photos punaisées sur un mur l’une d’entre elles m’interpelle. J’appelle mes trois acolytes.
— Je connais cette bagnole… C’est celle de mon grand-père.
— Ah ? Et qu’a-t-elle de particulier ?
— C’est une Peugeot 601… Et une Éclipse, en plus…
— Oui, et alors ?
— Cette charrette, je sais où elle se trouve. Mon père me disait que tant que nous l’aurions, nous serions en sécurité…
Dans ma tête, c’est soudainement un puzzle qui vient de se mettre en place : mon paternel m’avait une fois emmenée dans un parc situé à quelques kilomètres de la maison. Un parc comme il y en a des milliers, où des centaines de personnes viennent ranger leur voiture dans des garages tous identiques, et où sommeillait anonymement la vieille dame. Je comprends maintenant pourquoi il tenait tant à laisser traîner intentionnellement des pièces ...