La vengeance et la haine - Histoires de Sexe

La vengeance et la haine

... nos deux gardes du corps. Comme je m’y attendais, nous deux zouaves ont sans doute pensé qu’ils n’étaient pas encore assez proches de nous pour nous protéger et sans doute la raison pour laquelle ils ont souhaité venir de temps en temps visiter notre petit intérieur ! Cela peut paraître bête, mais lorsque Logan me l’a proposé, j’ai eu le sentiment que je lui devais bien ça… Et maintenant que nous faisons l’amour régulièrement, j’avoue que c’est plutôt moi qui réclame ses fougueux assauts ! Et même pas besoin de faire une crise de nerfs pour ça…

Ce matin-là et alors que nous sommes à Porto-Rico, le téléphone sonne, Peter décroche. Les infirmations qui lui parviennent semblent importantes.

— Les filles, vous devriez plutôt enfiler un pantalon, ça urge. Un hélicoptère vient nous chercher dans dix minutes.
— Ah ? Que se passe-t-il ?
— Ça bouge du côté d’Ernesto. Ça bouge même beaucoup…
— Tu ne peux pas nous en dire plus ?
— C’est trop fragmentaire… Au QG, ils devraient nous en dire plus.

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Sur l’immense mur d’écrans, les images satellites ou de drones se succèdent se passent de commentaires : l’immense palais présidentiel d’Ernesto n’est quasiment plus qu’un champ de ruines fumantes et le peu qui reste debout est dévoré par les flammes.

— C’est vous qui avez fait ça, Mike ?
— Non, absolument pas… D’après ce que l’on en sait, ce sont des rebelles qui ont donné l’assaut.
— Ah oui ? Et ils étaient combien pour en arriver là ?

Pour l’avoir un peu ...

... trop bien connue, la demeure de mon très cher oncle grouillait de militaires armés jusqu’aux dents. Tout y était : gardes à chaque porte, surveillance rapprochée de toutes les fenêtres – ce qui ne les empêchait pas d’être blindées – mitrailleuses dans tous les coins, missiles sur le toit, radars un peu partout, cela m’avait tout l’air d’être une forteresse imprenable.

— Apparemment, pas beaucoup. Il semblerait qu’ils aient réussi à mettre la main sur du vieux matériel russe théoriquement obsolète, mais, comme vous pouvez le constater, il a quand même bien fonctionné.
— Un coup des Russes, peut-être ?
— Les Russes, ils se branlent complètement du Belizera… Ils ont d’autres chats à fouetter, surtout en ce moment.
— Et Ernesto ?
— Il est dans un avion, destination je ne sais où… De toute façon, où qu’il aille, il estpersona non grata.
— Une bonne nouvelle, alors ?
— Pas forcément… On a beau lui avoir bloqué tous ses avoirs à l’étranger, il lui reste encore pas mal de fidèles aux quatre coins du globe. Et c’est le genre de type capable de se planquer dans une cave pendant des mois.
— Impossible de le faire sortir ?
— Pour le moment, non… Bon, en attendant, vous allez suivre le lieutenant Mitchell, il va vous aider à vous équiper, vous partez avec l’équipe qui se rend sur place.
— Ah ? Et pourquoi ?
— Vous avez connu Ernesto, peut-être trouverez-vous sur place un indice qui nous permettra de remonter jusqu’à lui.

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Gilet kevlar, casque sur la tête, ...