Décalage horaire
Datte: 15/01/2020,
Catégories:
fh,
fhhh,
profélève,
grossexe,
jardin,
parking,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
délire,
fantastiqu,
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... venait de me faire entrer dans un autre monde. Bien entendu, pour un coup d’essai, ce ne fut pas un coup de maître mais peu importe, nous savions au fond de nous que plus rien ne nous séparerait et que nous disposions désormais de longues années devant nous pour des milliers de fois remettre sur le métier notre ouvrage.
Quelques semaines avant mes dix-neuf ans, Sylvia s’adressait à moi sur le ton de la conspiration.
— Pour ton anniv’, je te propose quelque chose : vendredi, on s’organise classiquement une soirée avec tous les potes de la fac. Par contre, samedi, nous ne serons que tous les deux. Et ton cadeau, ce sera moi.
— Pardon ?
— Tu as très bien compris. Tu vas me noter quelque part tous tes fantasmes les plus fous, à commencer par ceux que je ne connais pas. Tu vas m’expliquer en détail tout ce dont tu rêves de faire avec moi et quoi que ce soit, je m’engage à le réaliser. Tu es d’accord ?
Assez curieusement, lorsque la femme que vous aimez vous propose ce genre de combine, vous vous posez mille questions. J’insistai.
— N’importe quoi ? Tu es vraiment sûre ? Et si je te demande un plan à trois ou une petite séance de martinet ? Cela ne te fait pas peur ?
Elle avait légèrement grimacé avant de recommencer à sourire.
— Si, bien sûr, mais je m’en fous, j’accepterais. Quoi qu’il m’en coûte.
J’en étais, bien évidemment, tombé sur le cul.
— Ah bon ? Et pourquoi ferais-tu cela ?
— Parce que je t’aime, Jonas Gamardon, tout simplement… Et puis aussi, ...
... parce que j’ai enfin réussi à convaincre le paternel de m’acheter un petit appartement…
Les parents de Sylvia disposaient de revenus conséquents, ce qui n’était pas le cas des miens.
— …et maintenant, il me faut convaincre l’homme que j’aime de venir habiter avec moi.
Naturellement, j’avais sauté de joie. Depuis le temps que j’en rêvais…
--oooOooo--
Le fameux soir était arrivé. Non, pas celui du mariage : celui de mon anniversaire. La veille, nous avions fait la fête avec les copains et copines. Nous avions beaucoup dansé, pas mal chanté, mais surtout passablement fumé et picolé. Depuis la mise au point des produits de synthèse, c’était devenu une activité sans danger… Cela produisait les mêmes effets désinhibiteurs mais sans la gueule de bois du lendemain et surtout sans aucune accoutumance.
Et donc, ce samedi-là, il n’y avait que Sylvia et moi. Elle était venue me chercher dans une somptueuse voiture avec chauffeur, une très vieille Maserati datant du début du siècle mais admirablement conservée.
À l’intérieur, j’avais presque eu du mal à la reconnaître. Maquillée et coiffée comme une princesse, elle portait une robe fourreau d’un noir de jais qui semblait peinte à même sa peau. Une petite veste de fourrure – probablement synthétique, n’exagérons rien – négligemment posé sur ses épaules nues, elle était ravissante.
Cependant, malgré son regard de braise, je ne parvenais pas à me désintéresser du compas de ses jambes.
Comme échappée par l’ouverture ...