Au concert
Datte: 14/01/2020,
Catégories:
fhh,
extracon,
hotel,
Oral
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... dame, que j’occupe la place libre à votre côté ? » J’ai trouvé ça charmant et je n’ai pu m’empêcher de rire franchement. Il n’a pas attendu ma réponse, a posé son sac à dos en hauteur et a pris place. Il m’a tendu la main, s’est présenté, et m’a remerciée. Charmant, ce garçon.
Naturellement, la conversation s’est vite engagée sur le concert, puisqu’il y allait aussi. J’avais l’impression de discuter avec un ami de longue date alors qu’il était là depuis quelques minutes seulement.
Lorsque le contrôleur a montré son nez à l’entrée de la rame, mon jeune compagnon de voyage m’a confié qu’il n’avait pas de billet et qu’il allait devoir se déplacer pour éviter le contrôle. Alors qu’il prenait appui sur l’accoudoir pour se soulever, j’ai posé ma main sur la sienne pour le retenir. J’avais le billet de Jacques. Il pouvait rester là. J’ai eu droit à dix « Merci », sans doute plus encore. « Vilain resquilleur ! » lui dis-je, amusée. Il m’a avoué qu’il faisait ça souvent. Il était un peu saltimbanque, et surtout désargenté. Il rejoignait des copains à Londres pour le concert, et ne savait même pas où ils allaient dormir. Peu importe. La jeunesse peut se satisfaire d’inconfort matériel tant qu’il y a de la passion. Et pour voir ce groupe, il aurait dormi dehors sous la pluie. Il avait mis ses économies dans le billet d’entrée, et allait vivre un rêve. Je l’ai trouvé attendrissant.
Bercée par le bruit du rail et fatiguée de ma journée, je me suis assoupie. Réveillée par une ...
... annonce dans le haut-parleur, j’ai ouvert les yeux. Ma tête posée sur les jambes de mon voisin, j’étais allongée en travers. Je me suis redressée un peu pour voir qu’effectivement j’avais pris mes aises. Son blouson posé sur mes jambes repliées, je m’étais servie de lui comme oreiller. Il m’a regardée tendrement, a posé une main sur mon épaule pour que je reprenne place sur lui, comme pour me dire de continuer de dormir, que nous n’étions pas arrivés. Je me suis sentie bien, protégée, au chaud, et je n’ai pas résisté. Quelques petits mouvements pour adopter une position confortable, j’ai passé une main sous le blouson pour le rajuster, et m’apercevoir au passage que ma jupe était remontée assez haut. Il avait mis son blouson pour me tenir chaud, certes, mais aussi sans doute pour cacher mes cuisses. C’est délicat. Ce qui est moins délicat, c’est que le frottement de mon visage sur ses cuisses a dû l’émouvoir un peu. Il devait être à l’étroit dans son pantalon. Quand j’ai posé ma joue à hauteur de sa braguette, je n’avais plus l’intention de dormir mais bien de vérifier ce que j’imaginais. Et je ne m’étais pas trompée : il était ému.
À l’entrée du train en gare, j’ai remercié mon jeune ami pour sa gentillesse. Ça valait bien une bise, qu’il n’a pas refusée. Gentleman, il m’a aidée à descendre ma lourde valise sur le quai où Jacques m’attendait. J’ai donc fait les présentations, et rapidement expliqué à mon mari que Martin allait aussi au concert dimanche soir, qu’il avait ...