Les deux pestes
Datte: 12/01/2020,
Catégories:
ffh,
jeunes,
fdomine,
humilié(e),
chantage,
strip,
Oral
pénétratio,
hdanus,
jeu,
vengeance,
Auteur: Mickael G., Source: Revebebe
... histoire de présenter un travail nickel. Mais pas de bol, je m’étais fait pincer. Il avait encore fallu qu’elle se mêle de ce qui ne la regardait pas, celle là. C’est incroyable !
J’imaginais tout à fait ces deux pestes allant pleurnicher dans le bureau du patron, lui expliquant que je les empêchais de travailler et que je les insultais.
— Et en plus, Monsieur, il falsifie ses résultats. Sur des publications qui engagent la réputation du laboratoire, avec votre nom en caution !
Non seulement j’allais être viré sur le champ avec les félicitations d’usage, mais il est certain que le boss mettrait un point d’honneur à m’empêcher d’aller plus loin dans mes études. Et compte tenu de son aura dans le milieu, il n’y avait pas à parier un centime sur mon avenir !
Difficile d’être plus mal.
Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, cherchant désespérément une parade qui n’existait pas.
Sauf à négocier avec ces deux horreurs, la fin de ma carrière était inexorablement programmée pour lundi matin.
J’avais le numéro de portable d’Élodie mais elle était sur répondeur. Samedi, j’ai dû laisser dix mille messages l’implorant sur tous les tons de bien vouloir me rappeler. Je me suis excusé, j’ai proposé de les rencontrer, de les inviter au restaurant pour discuter, de leur offrir la lune si elles le voulaient… Rien à faire, aucune nouvelle.
Encore une nuit blanche avec une énorme boule à la place de l’estomac.
Nouvelles tentatives dimanche matin, toujours la messagerie ...
... vocale.
Miracle, à midi, Élodie décroche.
— C’est quoi ce cinéma, tu as saturé ma messagerie avec tes appels, tu crois que je n’ai que ça à faire, d’écouter tes jérémiades ?
YESSSSSS… je l’avais et je ne la lâcherais pas. Plus question d’être timide, il en allait de ma survie. Je finis par obtenir à l’arrache un rendez-vous chez Anne-Sophie, à dix neuf heures.
— Et ne t’imagine surtout pas qu’on va te pardonner !
— Je n’imagine rien, j’ai juste besoin de vous parler.
— Et bien tu ne vas pas être déçu.
Pas très engageant tout ça, mais je m’en moquais. Au moins le contact était rétabli.
* * *
Drinnnngggg… Des secondes qui n’en finissaient pas, un bruit de bottes qui se rapprochait en claquant sur le parquet et Élodie qui ouvrait enfin, l’air plus renfrogné que jamais.
Je dis bonjour, sur le ton le plus humble possible. Pas de réponse. Elle claqua la porte derrière moi, sans un mot, et repartit dans la pièce voisine causer avec Anne-Sophie.
L’accueil était à la hauteur de ce que je craignais mais il fallait positiver. Après tout, ça partait tellement mal que la situation ne pouvait que s’améliorer ! Allez, courage.
Pour ne pas brusquer les choses, je préférais attendre en regardant les photos sur les murs, en faisant semblant de m’intéresser aux livres dans la bibliothèque, aux CD, en passant le temps… Mais rien ne bougeait, elles papotaient toujours, une histoire de voyage au Maroc, me semblait-il.
Cela faisait maintenant plus d’un quart d’heure ...