1. Les deux pestes


    Datte: 12/01/2020, Catégories: ffh, jeunes, fdomine, humilié(e), chantage, strip, Oral pénétratio, hdanus, jeu, vengeance, Auteur: Mickael G., Source: Revebebe

    ... heures à travailler à vos côtés et vous ignorer totalement. Et si elle n’a pas d’autre solution que de vous adresser la parole, elle ne se donne même la peine de vous regarder. Charmante, je vous dis… Mais ce qui m’énerve par dessus tout, c’est que cette espèce de peste est particulièrement brillante, qu’elle a quasiment toujours raison et réussit à peu prêt tout ce qu’elle entreprend. Et c’est très dangereux ça, car, dans le petit monde universitaire où nous allons évoluer et rapidement nous retrouver en concurrence, elle risque de me coller sous l’éteignoir pour le reste de mes jours, ou pire, de me contraindre à travailler sous sa direction… Tout mais pas ça, par pitié !
    
    Alors au fil des semaines, la situation s’est tendue. J’en ai eu assez d’être le bouffon de service, et j‘ai trouvé mon costume d’amoureux transi de plus en plus pénible à porter. Il m’a même semblé qu’elles devenaient toutes les deux de plus en plus chiantes. Certains jours, on aurait dit qu’elles le faisaient exprès.
    
    J’avais jusqu’à présent toujours réussi à éviter le conflit ouvert, mais vendredi dernier, ça a été plus fort que moi et j’ai explosé.
    
    Élodie n’en faisant qu’à sa tête, comme d’ habitude, avait planté une de mes manips en cours depuis une semaine. Et lorsque j’ai râlé, l’autre pimprenelle s’est mise à jeter de l’huile sur le feu, m’accusant d’être le boulet du labo, champion toutes catégories de lenteur et d’incompétence. À croire qu’elle n’attendait que ça !
    
    Déclaration de ...
    ... guerre en bonne et due forme :
    
    — Mon travail n’est sûrement pas parfait, mais pour un gars qui doit supporter toute la journée un gros thon et une mal baisée, ce n’est déjà pas si mal !
    
    Quelques secondes de silence.
    
    Premier tir de riposte, avec armes conventionnelles : je prends en pleine figure un classeur, des pots à crayons et une bouteille d’eau minérale.
    
    Immédiatement après, Anne-Sophie dirige vers moi un missile à tête nucléaire :
    
    — Écoute-moi bien, connard. J’ai la preuve que les résultats de ta soi-disant « super publication », dont tu nous rebats les oreilles à longueur de journée, sont complètement bidouillés. Je me doutais bien qu’un abruti comme toi ne pouvait pas pondre un truc pareil. J’ai épluché les fichiers de sauvegarde des ordinateurs. Ils gardent la trace de toutes les modifications apportées aux résultats avec en prime le jour, l’heure et l’identifiant de celui qui les a faites. Pas besoin de te dire ce que j’ai trouvé, tu le sais aussi bien que moi. Ça sera lundi matin sur le bureau du patron. Il te reste le suicide ou l’ANPE. Salut !
    
    J’eus à peine le temps de répondre par un soupir dédaigneux, genre « même pas mal », que la porte du labo claqua dans un bruit de tonnerre, faisant tout trembler, me laissant seul, en proie à une angoisse terrible. Parce que ce qu’elle avait dit était vrai !
    
    Bien sûr cette garce avait beaucoup exagéré. Je n’avais modifié que quelques résultats, à la marge, j‘allais dire comme beaucoup d’autres étudiants, ...
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