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Six jours dans la vie d'une femme (8)
Datte: 12/01/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... fleurs et il attend sagement. — Oui ? Qu’est-ce que tu me veux encore Renaud ? — Je... Laure, je viens pour m’excuser. Je... — Tu l’as dit alors c’est fait. Rentre chez toi, je ne t’ouvrirai pas le portail et si tu le franchis je te jure que cette fois j’appelle la police. — S’il vous plaît, prenez au moins les roses... je n’ai personne à qui les offrir. — Eh bien ! Donne-les à ton sale type de copain... vous alliez si bien ensemble. De toute manière j’ai averti mon mari et il vous retrouvera... — Mais... nous... enfin moi, je n’ai rien fait ! Vous étiez consentante. Je ne vous ai pas forcée ou obligée. — C’est bon laisse-moi tranquille. Tu as dit ce que tu avais à dire alors rentre chez toi. — Je ne partirai pas tant que nous n’aurons pas parlé vous et moi. Je ne vous veux aucun mal. J’ai mal agi et mon ami aussi, mais il n’est plus mon ami. — Ce sont tes affaires, pas les miennes. Ouste, du balai ! Laisse-moi ! Laure appuie sur le bouton « off » de la caméra et le jeune disparaît. Quelques secondes plus tard, il vient de lui aussi réenclencher la sonnerie. Il garde le doigt appuyé sur le pressoir et le bruit strident vrille en permanence les oreilles de la femme. De rage elle s’empare de son sac à main de sa veste et saute dans sa voiture. Renaud voit le portail qui s’ouvre pour laisser passer la voiture et il doit faire un écart pour qu’elle ne le renverse pas. Il court derrière le véhicule alors que celui-ci doit marquer le stop au bord de ...
... la chaussée. Au moment où sa main se tend pour s’accrocher à la portière, Laure démarre en trombe laissant là le lascar qui jette le bouquet dans sa direction. La rage est dans les deux camps maintenant. De loin dans son rétroviseur la femme de Gabriel voit son jeune voisin qui gesticule en trépignant sur place. Et mue par elle ne sait qu’elle idée, elle tourne d’un coup dans la petite rue qui mène chez les parents du garçon. Deux cents bons mètres séparent leur maison du coin de la ruelle et alors qu’elle sonne chez eux, elle voit arriver en courant au loin Renaud. La mère du jeune homme vient d’ouvrir la porte d’entrée et le gaillard essoufflé arrive. — Oui ? Tiens ! Bonjour Laure ! — Bonjour Thérèse ! — Ça fait bien longtemps que l’on ne s’était pas croisées. Comment allez-vous ? Vous avez un souci ? — Oui ! Je peux entrer pour que nous en parlions ? — Attends maman ! Je vais m’occuper de notre voisine, si tu le permets. — C’est à ta mère et à ton père que je veux parler Renaud ! Tu vas m’empêcher de leur parler peut-être ? — Oh, mais c’est avec mon fils que vous avez un problème ? Qu’est-ce qui se passe Renaud ? Tu veux bien m’expliquer ? — Rien maman, c’est une folle. Elle raconte n’importe quoi. — Elle n’a encore rien dit ! Attends, j’appelle ton père. Maxime ! Maxime, tu peux venir un instant s’il te plaît ? — Maman, laisse papa en dehors de tout ceci. — Qu’est-ce que tu as à cacher ? — Eh bien ! Vas-y, raconte à tes parents mon ...