Cul de sac
Datte: 07/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
grp,
conte,
Auteur: Ulysse, Source: Revebebe
Laurence contemple un moment le corps inanimé de Julio et passe dans la salle de bain ; face au miroir où elle peut se contempler tout entière, elle s’examine avec attention, et même, aussi, avec bienveillance : aucun défaut à signaler, si ce n’est le désordre de sa toison pubienne, qu’elle aime voir bien peignée. Elle déteste les chattes nues, et sa touffe d’un noir brillant est l’objet de tous ses soins. Son corps, gavé de jouissance, est comblé de satisfaction. Si bien qu’elle se caresse. Les seins aux tétons si sensibles, d’abord, oblongs, encore vigoureux et redressés, malgré ses quarante ans et ses deux grossesses, comme des projectiles prêts à partir. Ensuite, le ventre plat, les fesses bien rondes, et, enfin, remontant ses mains le long de la face interne des cuisses, les lèvres de sa fente ; jusqu’à se provoquer un petit râle de plaisir en insistant sur le bourgeon d’amour. Elle passe sous la douche, et revient se vêtir dans la chambre. Julio est toujours inconscient et respire à peine. Laurence lui prend le pouls : 35. C’est encore faible mais mieux que tout à l’heure ; il va reprendre conscience dans quelques minutes.
Elle a hésité à appeler le SAMU. Déjà, il a fait, un mois plus tôt, en pareille circonstance, un malaise vagal, mais plus léger. Il n’a pas vu de médecin, malgré ses conseils. C’est décidé, elle ne recommencera à le voir que s’il se fait faire un bilan cardiaque. Sinon, elle mettra un terme à une relation qui dure depuis trois mois. Julio ...
... Hernandez lui a donné satisfaction, mais, comme il s’agit d’une relation purement physique, inutile de se prendre la tête. Elle n’a aucun problème pour lui trouver un remplaçant. Jusque-là, elle était passée par un site de rencontre, mais elle a suffisamment de sex-appeal pour emballer directement un ou plusieurs jeunes mâles dignes de s’ébattre avec elle.
Les inconvénients du Net, estime-t-elle, ce sont les indiscrétions possibles des navigateurs, fournisseurs d’accès et casseurs de codes. Elle ne veut pas avoir affaire à des connaissances bien sûr, pas même à des connaissances de connaissances… Elle n’attend de ses partenaires de baisade que la puissance virile et le savoir-faire. Sans qu’elle n’ait rien à donner, elle, que sa propre expérience.
Julio, enfin, reprend conscience. Elle l’aide à se remettre en état de quitter l’hôtel. D’abord le rhabiller. Son sexe ratatiné la fait sourire.
— Moins fier le frérot, hein ?
— De qui tu parles ?
— De ton zob, pardi !
Et elle lui annonce sa décision. Sans plus de ménagement. Et s’en va.
— Appelle-moi quand tu auras les résultats de ton check-up.
Elle rentre chez elle avec un léger retard et Alban, rentré avant elle a dû faire manger Aude et Kevin, ce qui n’est pas un grand exploit car Kamila, la nounou berbère, a tout préparé avant de partir.
— Qu’est-ce que tu foutais ? grogna-t-il.
— J’étais avec Julio. Il a fait un malaise, ça m’a retardé.
— En retard parce que tu baisais avec un malade ?
— C’est mon droit, non ...