Impulsions comateuses (7) - Histoires de Sexe

Impulsions comateuses (7)

... tensiomètre brassard. Elle prit sa tension et se mit en colère.

— Comme hier, tu dois te détendre Théophile, dit-elle sévèrement. Plus tu vas te faire de film moins cela ira.

Il hocha la tête.

— Isabelle va préparer sa sortie le temps qu’il retombe un peu.

— OK, dit-elle inquiète. Ça va aller pour faire la route.

Karine secoua la tête.

— Si ça ne descend pas, on retardera un peu.

Une heure après et un court sommeil, Théo fut prêt à partir. Un dernier au revoir avec les infirmières du service, Karine en profita pour prévenir son amie qu’elle arriverait après son service à la soirée.

— Elles n’ont pas terminé de tout préparer, dit Isabelle à voix basse. Alors je l’emmène s’acheter une console pour passer la fin de sa convalescence.

— Pour les magasins, utilise la chaise roulante même s’il te dit que c’est bon.

Une fois sur la route, Théo devint silencieux, alors sa mère lui annonça où ils allaient, il s’éveilla.

— Tu aurais dû me dire ça avant, que je me prépare à choisir... Xbox One ou PS4 ?

Il murmura ces derniers mots pendant presque cinq minutes telle une incantation.

— Quel dilemme ! s’exclama sa mère.

Il la regarda et dit :

— T’es une moldue, tu ne peux pas comprendre.

Il glissa sa main gauche entre les jambes de sa mère.

— Théo non, dit-elle en le repoussant de sa main droite.

— Les mains sur le volant à dix heures dix, énonça-t-il.

Elle pouffa et sentit de nouveau la main et la repoussa de nouveau en lui ...

... pinçant le dessus.

— Ouille ! Je viens de remarquer que tu es vraiment bien habillée aujourd’hui, dit-il en massant la peau meurtrie.

Il la regarda en faisant les yeux doux.

— Merci mon cœur, mais au lieu de vouloir m’amadouer, réfléchis plutôt à ce que tu veux comme console.

— J’ai besoin de plus d’infos, on ira plutôt en début de semaine et puis j’ai encore un paquet de trucs à regarder et à lire avant de penser à me rattraper en jeux vidéo.

Isabelle pensa qu’il fallait quand même l’occuper un peu vu qu’elle n’avait pas encore reçu le message lui confirmant que la maison était prête.

— Tu es sûr, on peut y aller juste pour voir...

— Non, non, je préfère rentrer à la maison et me poser tranquillement avec toi et Laura.

Sa mère commença à stresser.

— Je voudrais que tu prennes un peu l’air, que tu vois du monde, ça te fera du bien.

— Non, vraiment, la maison me suffira pour le moment.

Il eut un petit rire et continua :

— J’avoue que je me sens un peu nerveux et rien que de sortir de l’hôpital...

Il regarda par la fenêtre de la voiture, le paysage qui défilait et reprit :

—... Je m’inquiète un peu.

— Mon chéri, tu n’as pas à avoir peur.

— Ça va aller, c’est juste que dans ma chambre d’hôpital, j’étais dans un cocon, alors aujourd’hui, juste la maison c’est beaucoup.

Isabelle eut une mine désespérée.

— Un petit tour sur la promenade au soleil, dans la verdure, ce sera bon pour toi.

Théo se retourna vers sa mère, il la regarda ...