1. Le Scot


    Datte: 05/01/2020, Catégories: fh, amour, cérébral, intermast, historique, Auteur: Goutte d'ambre, Source: Revebebe

    ... oiseaux eux-mêmes chantaient plus rarement. Comme les villageois, ils semblaient guetter les cris des sentinelles annonçant les Vikings.
    
    — J’ai perdu mon épingle, se lamenta Saskia en se déshabillant.
    
    Elle fouilla sans succès ses vêtements pour vérifier que le bijou en argent ne s’était pas glissé dans un pli du tissu. Désemparée, elle finit par s’asseoir sur sa couche.
    
    — Je dois la retrouver. C’est l’unique souvenir que j’ai de ma mère. L’épingle aura accroché une pierre du cairn. Mais jamais père ne me laissera retourner sur la lande.
    
    Elle décida de passer outre et, à la nuit tombée, quitta discrètement le village en profitant de la pleine lune. Elle réussit plus facilement que prévu. Abandonnant toute prudence, elle courait vers la stèle funéraire quand un bras vigoureux la saisit, coupant son élan. De surprise autant que de frayeur, elle poussa un cri.
    
    — Que faites-vous là ?
    
    La voix d’Aidan était méchante de colère.
    
    — Aidan ? J’ai cru défaillir de peur en vous voyant surgir de nulle part.
    — Cela aurait pu être un Viking. Rentrez !
    
    Aidan ne se calmait pas et continuait à lui serrer violemment le poignet.
    
    — J’ai perdu là-bas un bijou qui me venait de ma mère et je compte le récupérer, que cela vous plaise ou non, protesta la jeune fille, incapable de se défaire de son étreinte.
    — Pas question !
    
    Il l’entraînait sans ménagement en direction du village. Elle lui lançait des coups de pieds et se tortillait dans tous les sens. Aidan s’arrêta ...
    ... soudain et la maintint face à lui, comprimant ses épaules entre ses longues mains nerveuses.
    
    — Ça suffit avec vos enfantillages !
    — Je ne suis plus une fillette, hurla-t-elle. J’ai l’âge de me marier !
    — Quel époux pourrait tolérer une donzelle pareille ? répliqua-t-il.
    — Certainement pas vous, qui me méprisez et ignorez mes sentiments à votre égard !
    
    Le Scot la lâcha si brutalement que Saskia chancela.
    
    — Quelle brute ! Regardez, gémit-elle en tendant le bras, je vais avoir une trace.
    
    Aidan s’était apaisé. Il hésitait à la toucher.
    
    — Je ne suis qu’un mercenaire sans famille, sans terre. Une fille de chef ne peut s’unir à un misérable de mon espèce. Et puis, vous êtes promise à Logan.
    — Je me fous de Logan ! riposta-t-elle.
    — Ah oui… railla-t-il, alors.
    
    Il la prit par la taille et fit glisser une main sous sa jupe, remontant jusqu’en haut de sa cuisse.
    
    — Mais… Ohh… soupira-t-elle.
    
    Elle se cambra sous la caresse. Aidan en profita pour la serrer plus près de lui encore. Son sexe dur de désir pointait contre le ventre de Saskia. Sa main s’aventurait vers la partie la plus intime de Saskia, là où encore personne ne s’était égaré.
    
    — Mmmh… Aidan… continuez… houiih… s’extasia-t-elle.
    — Tu vas voir ce que je vais faire avec ta chatte, ma puce, répondit-il.
    
    Il remonta sa jambe droite le long de son corps de façon à lui écarter les cuisses. Il se mit à lui caresser la chatte.
    
    — Ouhh… aahanh…
    
    Saskia haletait de plaisir.
    
    — Logan ne t’a jamais ...
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