Soumission - Histoires de Sexe

Soumission

... conseils de Gilles, amené le nécessaire pour cela. Elle ne ressortit donc que plus d’une demi-heure plus tard, rhabillée, bien coiffée et sentant bon la pêche, le parfum de son après-shampooing. Elle retrouva Gilles dans la cuisine, en train de faire cuire un plat de pâtes tandis que dans son four, un poulet dorait lentement.

— J’ai faim, annonça-t-elle en sentant les odeurs délicieuses qui lui emplissaient les narines.
— Il faudra encore attendre au moins vingt minutes. Ça te tente un apéritif ?
— Pourquoi pas !

Il sortit donc du jus d’orange et de l’alcool, ainsi que des crudités avec de la sauce aux herbes et quelques biscuits apéritif. Élodie se contenta du jus d’orange et des crudités alors qu’il mangea plus volontiers les cacahuètes arrosées de cognac.

— Comment te sens-tu ? demanda-t-il lorsqu’ils eurent avalés chacun quelques bouchées et un verre.
— Je suis crevée, mais je pense qu’après avoir mangé, ça ira mieux.
— Probablement. C’est pour ça que j’ai fait des pâtes. Ça tient bien au corps.
— Oui, c’est une excellente idée. J’approuve.
— Tant mieux, mon cœur.

Il y eut un petit silence puis Gilles lança :

— Tu sais, j’ai été surpris par ton dernier orgasme. Lors de notre première séance, tu avais détesté te faire fouetter et là, tu as été jusqu’à l’orgasme. C’est surprenant !
— Pas tant que ça, répliqua Élodie. Je ne sentais presque plus les coups tellement le plaisir apporté par mon clitoris était violent !

Gilles montra qu’il ne comprenait ...

... pas.

— La machine était restée en place et à chacun de mes mouvements, elle m’envoyait une décharge de plaisir, expliqua Élodie.
— Ah ! Je comprends mieux maintenant. La prochaine fois, j’enlèverai l’appareil avant de te punir.
— Si c’est ce que tu souhaites.

Gilles sourit mais ne répondit rien. Il se leva pour aller remuer les pâtes et une petite alerte se fit entendre depuis le four. Gilles empoigna un gant de cuisine et en sortit la volaille fumante. Il vérifia sa cuisson, qu’il estima parfaite puis transvasa la viande dans un autre plat avant de la poser sur la table tandis qu’Élodie libérait la place en mettant de côté les objets liés à l’apéritif. Gilles égoutta ensuite les pâtes puis servit les deux convives, tant en légumes qu’en viande. Élodie trouva le plat succulent. Assurément, Gilles savait cuisiner. Elle le lui fit d’ailleurs des compliments que Gilles apprécia énormément. Ils discutèrent ensuite de choses et d’autres, n’ayant pu le faire à leur arrivée à cause de l’empressement d’Élodie à se soumettre aux désirs pervers de son maître. Ils se racontèrent donc leur semaine avec joie.

Après le déjeuner, Gilles proposa une promenade digestive et Élodie accepta volontiers. Ils se rendirent au quartier commerçant du coin et firent du lèche-vitrine sans rien acheter, avec plaisir et décontraction. Ils se rendirent à la séance de quinze heures au cinéma voir un film d’aventures puis rentrèrent. Pendant qu’Élodie regardait une série sur l’ordinateur de Gilles, ...