Soumission - Histoires de Sexe

Soumission

Trois fois dans la semaine, ils se revirent mais ce fut uniquement en simples amoureux. Élodie travaillant tôt le matin et Gilles faisant de même tous les après-midi, ils ne purent se voir plus longuement. Élodie apprécia ces promenades, soirées au cinéma ou dîner avec Gilles, où les conversations ne perdaient pas de leur intérêt. Dimanche, elle était de repos - comme tous les dimanches - mais ne put déjeuner avec Gilles car elle le faisait avec ses parents. Ils se résolurent donc à ne se voir qu’à partir de quinze heures chez lui. Élodie arriva un peu fatiguée car la promenade avec ses parents avait été plutôt longue. Gilles et elle commencèrent par se saluer, discutèrent une demi-heure puis Gilles tendit deux bracelets à Élodie. Il les lui mit sur son accord et Élodie sut que le jeu était commencé.

— Dis-moi, tu as mis des boules de geisha depuis mardi ?
— Oui, Maître, répondit Élodie.
— Tu en portes en ce moment ?
— Non, Maître. Jamais quand je vois mes parents.
— À partir de maintenant, je veux que tu en portes tout le temps.
— Bien, Maître, dit Élodie en souriant à cette proposition indécente.
— Chérie, dit-il en montrant qu’il ne s’adressait plus à elle en tant que maître mais en compagnon, cet ordre te gêne-t-il ?
— Non, pourquoi ?
— Parce qu’il signifie que je te dominerai plus ou moins toute la journée et non lors d’un jeu bien défini à l’avance.

Élodie ne l’avait pas vu ainsi mais elle dut avouer qu’il avait raison. Elle ne voulait pas d’une ...

... domination constante et pourtant, c’était exactement ce qu’elle venait d’accepter. Elle sourit puis souffla :

— Hé bien, ça ne me dérange absolument pas.
— Parfait. Maintenant, ma soumise, dis-moi, t’es-tu masturbée depuis mardi ?

Élodie rougit à cette question. Elle avait toujours du mal à se faire à l’idée de partager quelque chose d’aussi intime.

— Oui, Maître.
— Je t’interdis désormais de le faire. Je serai le seul maître de ton plaisir.
— Bien, Maître, dit Élodie, à contrecœur.

Elle adorait se donner elle-même du plaisir. Accepter d’obéir à cet ordre lui était réellement difficile. Elle réfléchit et soudain se rendit compte d’une chose.

— Maître ? mais… pour mettre les boules de geisha, il vaut mieux que je sois un peu excitée. À moins que vous ne vouliez que j’utilise un lubrifiant.
— Je commence à te connaître, répondit Gilles. Je suis persuadée que tu es capable de t’exciter rien que par la pensée. Imagine-toi avec moi, soumise, et je suis sûre que la pénétration des rondeurs se fera sans la moindre difficulté.

Élodie rougit de plus belle.

— La pensée, et la pensée seulement, insista Gilles. Interdiction de te toucher !
— Oui, Maître, dit Élodie.

Voilà une chose qu’elle allait avoir du mal à réaliser mais qu’elle comptait bien faire. Elle ne voulait surtout pas le décevoir. Gilles sentit que sa soumise était réticente et cela ne fit que confirmer sa décision. Il comptait bien faire en sorte qu’elle soit disponible pour lui et qu’elle ait envie de ...