Le lagon du Vice
Datte: 31/12/2019,
Catégories:
fh,
vacances,
bateau,
amour,
Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe
... épaules de son partenaire qui commençait aussi à gémir, emporté par cette même frénésie qu’il éveillait dans ce splendide corps féminin. Il collait sa bouche sur le clitoris qu’il aspirait en le titillant de la langue, un clitoris d’une longueur et grosseur surprenantes.
Il le délaissa assez vite, préférant glisser sa langue dans le sillon humide, aussi loin que possible, allant et venant, s’acharnant impitoyablement. Christine criait. Elle n’existait plus que par cette chose vivante qui se frayait partout un chemin, explorait, tournoyait et vrillait, la sondant à lui en arracher l’âme.
Jamais elle n’avait connue de sensation si agréable ; elle se laissait emporter, comme aspirée par une tornade dévastatrice qui bouleversait ses sens comme jamais. Un instant, elle eut la force de se redresser, pour voir. Elle trouva qu’il n’y avait rien de plus beau que cet homme viril, étendu entre ses jambes, fesses levées, la tête enfoncée dans la fourche de ses cuisses, en train d’explorer amoureusement son sexe comme personne ne l’avait fait, avec un tel appétit qu’il semblait vouloir la dévorer vivante.
Avec un râle d’abandon, elle se laissa retomber sur le canapé. Tétanisée par les brûlantes crispations qui incendiaient son bas-ventre, sa croupe accentuait les profonds mouvements de houle qui l’agitaient. Elle perdit le contrôle, criant, suppliant, divaguant, tétanisée par un tel foisonnement de sensations si délicieuses, si intenses, qu’elles en devenaient presque ...
... insoutenables.
Impitoyable, Benoît accéléra la pression de sa bouche et la vibration de sa langue. Il empoigna à pleines mains les fesses de Christine, y enfonça ses doigts, plaquant davantage le bas-ventre contre sa bouche vorace. Traits tendus, lèvres entrouvertes sur une plainte autant sensuelle qu’enfantine, Christine finit par se laisser aller. Ses doigts se crispaient dans la chevelure et elle accompagnait les mouvements de la tête pendant que ses hanches ondulaient.
Elle fut comme frappée par mille flèches brûlantes qui semblèrent la transpercer, et ce fut enfin l’explosion fulgurante, un orgasme fabuleux, extraordinairement puissant qui l’ébranla toute entière. Elle fut incapable de contenir les spasmes qui partaient de son bas-ventre, et continua de se vider sur la bouche gourmande qui, ayant perçu les contractions annonciatrices de l’orgasme, avait redoublé d’attention pour laper jusqu’à la dernière goutte le calice capiteux dont elle se désaltérait avidement.
Christine avait l’impression d’être bue jusqu’au cœur. Avec des gémissements de bonheur, elle s’accrochait de plus belle à Benoît en le serrant contre son ventre, comme si elle voulait le garder enfoncé au plus intime de son être pour toujours, bien au-delà des derniers sursauts qui la faisaient encore trembler. Éperdue de reconnaissance, elle l’obligea ensuite à se redresser et lui enfonça dans la bouche une langue frétillante, excitée de retrouver sur ses lèvres la saveur de sa propre liqueur intime.
Tout ...