1. Blasons - 2


    Datte: 20/12/2019, Catégories: cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, poésie, Auteur: Caval, Source: Revebebe

    ... jusqu’aux pieds.
    
    Puis, elle relancera les dés ;
    
    La belle bouche intrépide,
    
    Dont on ne peut tenir la bride.
    
    Elle remontera vers l’arrière
    
    Posera baisers sur le derrière :
    
    De douces embrassades sur le cul,
    
    Tout frémissant car il est tout nu.
    
    Mais cette langue finira-elle ?
    
    Oh elle se fait vraiment cruelle !
    
    Prodiguant sur l’anus inviolé
    
    Une caresse qui pourrait damner.
    
    Le con
    
    Au loin, dans les tréfonds féminins,
    
    Au début ce n’est qu’un trait tout fin,
    
    À peine visible sous les poils,
    
    Agissant comme discret voile.
    
    C’est un coquillage bien fermé,
    
    Ou une boite cadenassée.
    
    Un charmant mouvement des jambes,
    
    Et parfois, la coquille flambe
    
    Et s’écarte un tout petit peu
    
    Pour découvrir d’inconnus cieux.
    
    Alors notre cœur bas à l’amble :
    
    Elle écarte doucement les jambes,
    
    Ainsi montre cette volupté
    
    D’un monde pas même imaginé :
    
    Se montrent deux petites lèvres
    
    Créées par le meilleur orfèvre,
    
    Elles s’écartent légèrement,
    
    Et c’est alors un scintillement.
    
    Aussi, si l’on y met un seul doigt,
    
    Apparait, et là c’est une loi
    
    Des beautés qui sont encor cachées :
    
    Deux lèvres roses s’ouvrent gorgées
    
    De chairs pulpeuses et reluisantes.
    
    Le con gai comme une bacchante.
    
    Il est là qui s’ouvre largement,
    
    Pour laisser bien voir seulement
    
    D’autres lèvres charnues humides.
    
    Donnons grâce aux Eumenides
    
    De nous laisser ainsi aimer, voir,
    
    Ces beautés sans devoir les boire.
    
    Céans se ...
    ... trouve un puits
    
    Qui est de jour comme de nuit
    
    Le grand temple du plaisir
    
    Qui veut me contredire ?
    
    Il y coule un doux nectar,
    
    Telle l’ambroisie, fort rare.
    
    Il y a d’autres secrets,
    
    Dans la mystérieuse forêt
    
    À l’entrée de ce divin puits :
    
    Un être qui soudain séduit,
    
    Se montrant en érection,
    
    Dans les jambes, un téton
    
    Il se nomme clitoris,
    
    Dès lors s’ouvre comme iris.
    
    Poils
    
    Cascade noire comme l’ébène,
    
    Descendant sur tout ce corps de reine,
    
    Voilant à demi une paire de seins,
    
    Beauté à damner Satan les saints.
    
    Mèches allant se mêler bien plus bas
    
    À une chatte couleur d’un grand soir.
    
    Est-ce sous les bras cette chevelure
    
    Ou des poils placés là par la nature,
    
    Que la belle a préservé du rasoir ?
    
    Il y aurait donc encor de l’espoir
    
    De découvrir des brunes sensuelles
    
    Qui gardent tous leur poil et que tant j’aime !
    
    Bouclettes de la couleur des blés,
    
    Descendant en volutes mêlées
    
    Jusqu’à la raie d’un beau cul bien fait,
    
    Blanc comme de l’ivoire ou du lait.
    
    Chevelure luxuriante,
    
    Allant par l’arrière dans la fente
    
    Du cul jusqu’au sexe humide
    
    Où déjà perlera le fluide ;
    
    Et par l’avant bien se mêlera
    
    Aux poils clairs, de la chatte, si ras.
    
    Étalé sur le lit comme un champ,
    
    Plus éclatant que soleil levant,
    
    Il est venu le temps des moissons,
    
    Et de ce corps prendre possession.
    
    C’est un incendie que cette chevelure,
    
    Les poils céans ont partout la même allure,
    
    Éclatant comme un ...