1. Blasons - 2


    Datte: 20/12/2019, Catégories: cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, poésie, Auteur: Caval, Source: Revebebe

    Au XVIe siècle, le poète Clément Marot et ses compagnons de plumes écrivirent des odes sur les différentes parties du corps féminin : les blasons. Cela pouvait aller d’une partie du corps : Blason du beau Tétin, Le Front, l’œil ou de tout le corps détaillant successivement les différentes parties du corps de la femme.
    
    Voici la suite de quelques « Blason du corps féminin » du XXIe siècle.
    
    NB : Une poétesse de ce charmant site pourrait nous glorifier de quelques blasons du corps masculin peut être…
    
    La bouche
    
    Belle bouche aux lèvres vermeilles,
    
    Là, juste entrouvertes à l’éveil.
    
    Délice que cette belle chair,
    
    Toujours dans un état précaire ;
    
    Tendre, mutine ou agacée.
    
    Aussi délicieux sont ses baisers
    
    Tel des fruits rouges d’été sucrés :
    
    Des plus chauds des plus savoureux,
    
    À la fois très doux et voluptueux.
    
    Derrière la rangé de blanches dents,
    
    Tel un collier de perles en rang,
    
    Se trouve une délicieuse langue,
    
    Tantôt virevolte, tantôt tangue.
    
    Elle peut se montrer pudique,
    
    Ne voulant se faire voir en public,
    
    Se donnant à des bouches amies
    
    Dans le silence de la nuit.
    
    Mais parfois elle se trouve enhardie :
    
    À la langue de l’autre s’unit.
    
    Devenant à présent mutine,
    
    Elle ira voir ailleurs, taquine.
    
    Les douces lèvres bécoteront,
    
    Le corps de l’associé tout au long,
    
    Pour une exploration en forme.
    
    Elle oublie alors la réforme
    
    Et va vagabonder librement,
    
    Sans cette pudeur des sentiments,
    
    Vers ...
    ... d’autres cieux et d’autres contrées,
    
    Visitant le corps de l’être aimé.
    
    Ce sera la face, puis le cou,
    
    Et puis le torse un peu dessous :
    
    Les deux petits tétons érigés
    
    Et la toison de poils emmêlés.
    
    Elle ne s’arrêtera pas là,
    
    En si bon chemin, oui, elle ira
    
    Sur le ventre, plaquette ou dodu,
    
    Elle déposera de doux baisers
    
    Sur le trou du nombril irisé.
    
    Ce n’est alors qu’un commencement
    
    Lorsqu’elle atteint le buisson ardent.
    
    Soudain cette bouche qui explore,
    
    Prend contacte avec un certain corps,
    
    Elle l’honorera comme un trésor,
    
    Et le parcourant de la langue
    
    Comme une délicieuse mangue,
    
    Dessinant des veines biens gonflées,
    
    La peau par la tension déformée ;
    
    La mutine passe sur le frein,
    
    Sans même tenir le sexe en main,
    
    Elle l’engloutit au plus profond
    
    Dans sa chaleur pour quelques succions.
    
    Elle va-et-vient sur cette tige,
    
    Réalisant un vrai prodige,
    
    L’enserre avec ses lèvres douces.
    
    À la fin, c’est vrai, tout s’émousse :
    
    Devant un si bon travail divin,
    
    L’homme ne peut… ne retient plus rien !
    
    Il explose et la bouche reçoit,
    
    Si grande et généreuse elle boit
    
    Cette semence émise par l’homme
    
    Une éjac trop rapide en somme.
    
    Mais la bouche pourrait poursuivre
    
    Et son chemin sur le corps suivre.
    
    Après avoir ainsi recueilli
    
    La dernière goutte qui a jailli ;
    
    Elle descendra le long des jambes
    
    Léchant de la langue ou baisant
    
    La peau salée de sueur de l’amant,
    
    En allant au plus bas, ...
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