Lectures érotiques (19). Claude Sannois : « Couple » (Editions Blanche, 2005)
Datte: 22/03/2018,
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Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... le dominateur avait été perspicace. Il avait réussi à les combler tous les deux. Elle dans la dépendance. Lui, dans le renoncement. (…)
Comme si une compensation devait être donnée et puisque Renaud n’avait plus aucun contact physique avec sa femme, celle-ci le gratifia –de sa propre initiative ou sur ordre ?- d’une torture mentale particulièrement raffinée. C’est ainsi que le mari eut confirmation, de la bouche de Bénédicte, que Sir Edward ne la conduisait plus dans l’hôtel qu’il savait, mais que « l’éducation » se poursuivait en banlieue, dans une cave. »
• Le choix de Bénédicte : la cravache
« A force de la harceler, Renaud eut un début de réponse. Non, ce n’était pas la peur du châtiment de Sir Edward qui instaurait entre eux, mari et femme, ces habitudes de mariage blanc. Quelque chose d’autre la rendait loyale à son dominateur. (…) C’était précisément qu’il n’y eut plus de châtiments !
(…) Sir Edward, avec perspicacité, avait trouvé une rétorsion plus radicale. Il avait mis en balance les activités conjugales de Bénédicte et la jouissance qu’elle éprouvait sous la cravache. Elle ne serait plus traitée au moyen de cet instrument si elle fautait. Oui, Renaud devait ouvrir les yeux : (…) Bénédicte avait choisi la cravache ! »
• Au terme du voyage.
Renaud, après la découverte de cet anneau, a écrit à Sir Edward, qui comprend qu’il est temps d’aller au bout avec le mari. Renaud est livré à trois malabars.
« Il n’avait pas fini de parler qu’en une ...
... fraction de seconde, le gland fut en lui. Chose inouïe : le reste de la verge, plus mince, la tige moins renflée que le boutoir glissa d’un seul coup. Enculé jusqu’aux dents, il garda près de vingt minutes le mec dont les proportions auraient dû le mettre en déroute mais dont il tira, avec quelle fierté rageuse, sifflements, suffocations, giclées brulantes, coups de reins déments. »
Deux autres étalons lui passeront dessus :
« Moins douloureux à la pénétration, lubrifié par les décharges subies, déjà dilaté par le vit du précédent utilisateur, il servit à nouveau jusqu’à sentit se déclencher un orgasme violent comme une tornade. (…)
Le troisième acteur était chauffé à bloc. Il avait tenu la bonne occase pour les autres et il entendait bien prendre sa part. Il avait même assez de vigueur, ayant forcé Renaud à s’accroupir sous lui, pour l’enfoncer et le relever, pour l’empaler à sa guise. Mais lui aussi, après avoir éjaculé des tonnes, finit par s’amoindrir. »
CE ROMAN ET MOI
Je n’ai jamais aimé les romans SM, n’ayant jamais pu, par exemple, aller au bout de la lecture d’ « Histoire d’O » de Pauline Réage.
Je ne saurais cependant prétendre être choquée par ces pratiques et je serai assez mal placée pour porter le moindre jugement.
J’exprime seulement un profond malaise après avoir lu ce texte. Comme il a été dit dans « Lectures érotiques 18 : Sex-addict », écrit par Guillaume Perrotte, ce qui est décrit ici peut se résumer ainsi « quand le texte devient dangereux ...