Lectures érotiques (19). Claude Sannois : « Couple » (Editions Blanche, 2005)
Datte: 22/03/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
Ce livre de 141 pages est un roman sur la soumission d’un couple et sa lente descente aux enfers, initiée par le mari, Renaud, et acceptée par sa belle épouse, Bénédicte. L’ouvrage est servi par une plume habile et élégante, qui n’efface le malaise qu’on éprouve une fois terminée la lecture.
L’AUTEUR
Malgré mes recherches, je n’ai rien trouvé au sujet de l’auteur du roman, Claude Sannois.
Son éditeur dit simplement que « derrière le pseudonyme de Claude Sannois, se cache un écrivain confirmé, qui s'adonne pour la première fois à la littérature érotique ».
RESUME
" On ne joue pas impunément avec la sexualité " aurait pu être le sous-titre de ce roman.
Cette histoire, en dépit de ses aspects immoraux, parfois particulièrement scabreux, aurait pu commencer comme un roman d'amour. L’auteur dit même : « un Harlequin à l’eau de rose »
Renaud aime Bénédicte et l'épouse. Mais au bout d'un an, le désir s'est émoussé et le couple s'essaye à l'échangisme pour rompre la monotonie.
Ils prennent goût à cette ambiance qui décuple leur propre désir. Tout aurait pu en rester là.
L’étape suivante est celle où Renaud pousse Bénédicte à devenir la maîtresse de Fabrizio, jeune et viril juriste italien, de passage dans l’entreprise où travaille Bénédicte. C’est Renaud qui pousse Bénédicte à téléphoner à Fabrizio et à prendre rendez-vous. L’auteur décrit le plaisir douloureux de Renaud imaginant son épouse en train de se faire baiser par son étalon ...
... italien.
Renaud a ouvert la boîte de Pandore. Bénédicte y prend goût et entretient, pendant trois mois, une relation torride avec le jeune Italien, Renaud étant partagé entre la souffrance et l’excitation. Le départ de Fabrizio va apporter une accalmie temporaire, mais Renaud va aller plus loin.
La rencontre avec Edward le dominateur se fera à son initiative.
En parcourant les annonces érotiques d’un magazine et notamment la rubrique « méli-mélo » (il s’agissait des annonces de ce qui s’appelait alors Le Nouvel Observateur), il s’arrête à l’annonce suivante : « Homme de la cinquantaine, BCBG, haut niveau socio-culturel recherche une belle jeune femme soumise, 25 ans maximum, désirant être reçue seule ou, le cas échéant, présentée par son mari »
Renaud va répondre à l’annonce et va présenter, livrer Bénédicte à « Sir Edward », comme le dominateur se fait appeler.
Sir Edward réclame bien plus que l'exhibitionnisme de Bénédicte et exige sa parfaite soumission, sous les regards avides de son mari.
La première séance, celle de l’initiation, sera suivie par beaucoup d’autres.
La seconde séance de soumission sera dure, la soumise étant humiliée, se voyant imposée un collier et subissant les coups de cravache du dominateur, mais aussi de la part de son mari. C’est celui-ci qui prendra Bénédicte devant le maître, lequel reprochera à la jeune femme de s’être laissée aller à jouir.
Il y aura d’autres séances et d’autres pratiques SM, avec sangles, pinces et fist, vaginal et ...