1. Le meilleur de la famille (1)


    Datte: 17/12/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... l’idée d’une soirée à quatre m’effleura.
    
    — Si on allait manger une pizza au village d’agrément ? Je n’ai encore rien aperçu du Cap d’Agde, c’est idiot.
    
    Sur les photos d’une brochure récupérée à la gare, les vacanciers sortaient habillés le soir, c’était l’occasion de profiter d’une foule animée sans craindre les regards lourds. Alice dévisagea sa belle-sœur dont la circonspection m’intrigua.
    
    — On va plutôt se faire livrer, soupira cette dernière.
    
    Je suivis Camille dans le jardin d’un haussement d’épaules agrémenté d’un sourire, ce n’était pas le moment de me montrer capricieuse. Un plongeon plus tard, on se faisait face au milieu de la piscine.
    
    — C’est quoi ce malaise à l’idée de sortir ?
    
    — Le village du Cap est... spécial, balbutia la copine. Le soir, c’est le rendez-vous des dragueurs. Les hommes sont chauds comme des lapins, ils sautent sur tout ce qui bouge. Ma mère a un problème avec ça.
    
    Moi aussi, même si je gardai cette réflexion en suspens.
    
    La délicieuse soirée achevée, Camille s’était allongée près de moi ; pour la première fois, j’avais ...
    ... l’impression d’avoir invité une copine à dormir à la maison, caprice d’une ado que je n’étais plus tout à fait et qui manquait à mon épanouissement de femme en devenir. L’idée venait d’Alice dont les nombreuses attentions en faisaient une véritable mère de substitution.
    
    La nuit lumineuse autour de nous inspirait à la réflexion. Mes règles toujours suivies d’un court épisode insomniaque, il n’y avait pas matière à paniquer. Au fil du temps, je prenais cette particularité pour un avertissement du genre « Tu peux faire des folies de ton corps sans risquer de tomber enceinte. », recommandation restée jusque-là sans effet sur des relations sociales proches du zéro.
    
    L’acharnement des mecs à vouloir, selon leur expression, mettre leur queue dans ma bouche puis dans ma chatte me révulsait. Quand la pulsion sexuelle prenait le dessus sur la notion romantique du désir, une séance de masturbation faisait retomber la pression. Je savais caresser mes seins jusqu’à faire bander les tétons, triturer mon bouton jusqu’à ressentir un étrange émoi ; alors non, mon plaisir ne dépendait pas d’eux. 
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