Le meilleur de la famille (1)
Datte: 17/12/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Orchidée, Source: Xstory
... s’était pas laissée abuser, papa n’avait pas choisi une potiche sans cervelle pour deuxième épouse. Satisfaite de la dérogation accordée, je m’empressai de dissimuler mes formes derrière un deux-pièces avant de quitter la chambre.
— Qui c’était ?
Le naturel d’Alice occupée à remplir un bol de café au lait me déconcerta. Vêtue la veille au soir parmi une trentaine de convives ou nue ce matin en tête-à-tête avec moi au bord de la piscine, elle affichait une semblable décontraction. Le concept philosophique du naturisme m’échappait encore ; toutefois, force était de reconnaître qu’elle avait une classe folle.
— La femme de ménage, elle vient tous les matins. Une maison pareille, ça représente du travail.
— Et elle bosse à poil ?
— Ça dépend, pouffa Alice voyant où je voulais en venir, elle porte parfois un tablier pour la vaisselle. Tu as envie de faire quelque chose aujourd’hui ? Du shoping ou une balade ? On pourrait aller au restaurant.
— Puis à la plage.
Le sourire se figea sur les lèvres fines.
— On ira à Marseillan, le port du maillot de bain est interdit au Cap.
L’idée de rater les premières vacances au bord de la mer à cause d’un complexe me révolta, je n’aurai pas 18 ans éternellement.
— Euh..., je préfère ici la première fois. Tu ne voudrais pas inviter ma tante Ludivine et Camille ? Je me sentirai en confiance.
La cousine en question, aussi joviale que jolie, avait exhibé sans honte une silhouette de mannequin sous une tunique ...
... transparente, sa présence servirait peut-être à décanter la situation, du moins l’espérais-je.
— Si tu y tiens. Catherine et son fils Luc pourraient se joindre à nous.
Le malaise engendré par ma proposition alluma un signal d’alerte dans mon cerveau. Quant à la surenchère, le souvenir d’un mec trop collant, trop « m’as-tu-vu », nécessitait une réponse claire.
— Je préfère éviter pour l’instant, on sera mieux en famille.
Alice fit contre mauvaise fortune bon cœur. Avait-elle deviné ma frayeur de voir un garçon bander en bavant sur mes formes ?
— Comme tu veux. Il y a de quoi manger avec les restes dans le réfrigérateur, je vais nous faire livrer du pain.
En groupe, la nudité prenait une dimension plus acceptable, décontractée, délectable, presque souhaitable. L’obligation de conserver ses fringues s’effritait sous la chaleur de juillet, avec les autres barrières mises en place par une société inégalitaire. Peut-être que la philosophie du naturisme se cachait là, dans ce retour à une liberté originelle dont on se privait au prétexte d’une éducation bourgeoise. L’ambiance décontractée avait amené la confiance, je m’étais laissée convaincre avant la fin du déjeuner.
Après un plongeon dans la piscine et un court temps de repos sur un transat, Camille m’entraîna par la main dans ma chambre, non sans avoir récupéré son matériel à dessin dans le salon. L’étudiante aux Beaux-arts décidée à faire mon portrait me fit asseoir au bord du lit, le buste droit ; confiante, ...