Sophyann et le mythe de la dame à la licorne (1)
Datte: 13/12/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Bugsy, Source: Xstory
... devenait plus vive.
Malheureusement, quelques mois avant la date de leur mariage, cette douce béatitude prit fin. Le pays était en guerre, et Yann se devait d’aller servir dans les armées du roi. On pensa un instant les unir avant son départ, mais on ne le fit pas en pensant à la perspective de la disparition de Yann qui laisserait alors une veuve éplorée. Et c’est donc avec résignation qu’ils se séparèrent, se jurant grande fidélité, certains qu’ils étaient de se retrouver.
Yann prit la route après un baiser un peu plus prononcé que d’habitude sur les lèvres de sa belle promise. Il emportait avec lui un petit médaillon de son aimée, mais surtout dans sa tête de bien belles images : la vision de Sophie filant comme le vent sur sa monture aux temps de leurs courses folles, et comme elle montait « en garce » (à la garçonne), elle délaissait les amples jupes qui empêchaient de deviner ses formes pour une tenue qui, au contraire, ne cachait rien de la finesse et de la beauté de son corps. Des charmes, gages de volupté, qui emplissaient ...
... la mémoire de Yann. Des sensations diffuses de plaisir également, dans les moments où il désirait le plus caresser le corps de Sophie. Et ces meilleurs moments, les moments les plus troublants, c’était quand elle pliait le genou gauche et lui donnait la jambe pour qu’il la mette en selle. Rien que le fait de sentir sa jambe dans sa main, même au travers de sa fine bottine de cuir, lui procurait des frissons qu’il ne pouvait réprimer. Et puis, de voir son adorable petit cul, bien moulé dans ses vêtements, passer à hauteur de son visage, de ses lèvres... À chaque fois, il aurait désiré que ses mains s’attardent sur ce beau postérieur, mais la morale et la bienséance lui interdisaient de tels gestes.
Il ne se passa pas une semaine sans qu’ils n’échangent un mot, et si le corps de Yann avait parfois besoin de l’ivresse des filles à soldats qui suivaient l’armée, Sophie – dont le nombre de soupirants de tous âges s’était élargi – resta fidèle au souvenir de son fiancé, ne répondant pas plus que par le passé à la cour intense de ses amoureux.