1. 40 ans


    Datte: 12/12/2019, Catégories: fhh, sport, douche, odeurs, Oral Partouze / Groupe yeuxbandés, totalsexe, Auteur: Oscar Cemeliasis, Source: Revebebe

    ... la voix grave de son chauffeur tout en lui faisant sentir la direction en pressant doucement la main dans son dos.
    
    Ce contact soudain fit à nouveau monter la tension en elle. Ou était-elle ? Était-elle seule ? Y avait-il du monde ? La regardait-on ? Les yeux fermés sous son bandeau, elle avançait par petit pas, cherchant à deviner d’éventuels obstacles au sol. Malgré sa cécité, elle percevait son environnement. L’écho de ses pas, la pointe de ses talons sur ce qui paraissait être un dallage lisse lui fit penser à une cour assez encaissée. Elle sentait peser sur elle le poids de hautes façades qui l’encerclaient. Elle se sentait tels les chrétiens des premiers siècles offerts en pâture dans les arènes des cirques sous le regard des spectateurs romains avides de sang et de violence. Dieu sait quelle foule l’observait sans fendre l’air et la moiteur. Les échos se firent petit à petit plus proches.
    
    Elle fit encore quelques mètres avant de passer par ce qui devait être une large porte. Elle espérait trouver un peu de fraicheur mais l’atmosphère au-dedans y était encore plus lourde et cette fois mêlée d’odeurs qu’elle peinait à identifier. Elle continua à marcher dans ce qui devait être un étroit couloir carrelé tant la résonance était forte. L’homme à côté d’elle lui fit signe de prendre sur sa droite puis sur sa gauche. Ce dédale lui donna le sentiment de se perdre dans un labyrinthe. Sa mémoire avait beau être excellente, les changements de direction avaient été trop ...
    ... nombreux pour qu’elle puisse retrouver son chemin. Ce sentiment d’exiguïté fit monta une légère angoisse en elle. Qu’allait-il lui arriver si quelque chose se passait mal ? Assurément, personne ne l’entendrait crier du fond des entrailles qui venaient de l’avaler. L’humidité lui parut augmenter à mesure qu’elle avançait, de même qu’une forte odeur fauve, un mélange de moiteur et de sueur qui lui rappela celle des vestiaires des gymnases de son adolescence. Mon dieu oui, c’était bien cette même odeur qui la prenait d’un coup. L’homme lui fit signe de s’arrêter :
    
    — Attendez ici, lui intima-t-il.
    
    Les pensées se bousculaient dans sa tête. Cette odeur de sueur, d’homme, de testostérone. Mon dieu, elle allait être jetée en pâture à une horde d’hommes en rut. Son imagination galopait. Étaient-ils déjà là ? Pourquoi restaient-ils à l’observer en silence ? Combien étaient-ils ?
    
    Son corps ruisselait littéralement. Elle devinait sa robe blanche devenue totalement transparente et lui collant à la peau, gorgée de sueur. Le silence fut brisé par une sorte de cliquetis semblant venir de nulle part. L’écho se répercutait et se diluait sur chaque paroi tant et si bien qu’elle n’arrivait pas à en deviner la provenance. Les bruits se rapprochaient. Elle comprit rapidement qu’il s’agissait de pas. Mais quel étrange son. Il semblait s’agir de… bruit de crampons sur un sol dur. Des sportifs ? Footballeurs, rugbymen ? Elle identifia distinctement deux personnes qui marchaient. Les pas étaient ...
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