1. 40 ans


    Datte: 12/12/2019, Catégories: fhh, sport, douche, odeurs, Oral Partouze / Groupe yeuxbandés, totalsexe, Auteur: Oscar Cemeliasis, Source: Revebebe

    ... déambulait au milieu des fauves, s’offrant à tous ces regards qui devenaient autant de mains avides de son corps, de sa peau et de tout son être. Mais qui de la proie et prédateur ?
    
    Elle pressa le pas vers le grand boulevard situé au bout de sa ruelle où une berline noire l’attendait en double file. Une fois à l’intérieur, le contraste du cuir, rafraîchi par l’air conditionné, sur sa peau perlée de sueur provoqua une onde de plaisir qui la surprit alors que le véhicule démarrait. Cette fulgurante montée du désir la désarçonna quelque peu. Pourtant, bien des fois, elle et son mari avaient expérimenté et joué avec leurs désirs et limites respectives, mais cette fois, pour cette occasion si particulière, il avait insisté pour avoir carte blanche. L’anxiété ajoutée à la chaleur la consumait totalement. Malgré la fraîcheur de l’habitacle, elle se liquéfiait littéralement, au dehors comme au plus profond de son intimité.
    
    Là, tout de suite, elle désirait son homme, qu’il la saisisse, qu’il lui ôte ses vêtements sans ménagement, arrache ses dessous, la possède, la prenne, la baise. Que leurs corps en sueur se mélangent et que sa queue s’enfonce en elle avec force et vigueur, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un pantin de chair offert au désir brut d’un sexe triomphant. Elle rouvrit les yeux, tentant de reprendre ses esprits. Elle mouillait. Non, elle coulait à flots plutôt. Son regard se porta sur la petite enveloppe pourpre émergeant de la poche arrière du siège en face ...
    ... d’elle. Elle la tira de son emplacement et en extirpa une petite carte blanche sur laquelle elle reconnut immédiatement l’écriture élégante de son mari :
    
    — Mets le bandeau à ta droite sur tes yeux, puis tends tes mains au chauffeur.
    
    Sa main se dirigea rapidement vers le vide-poche dans lequel elle sentit le contact d’une étoffe soyeuse. Elle porta le ruban noir devant ses yeux qu’elle noua solidement derrière sa tête avant d’offrir ses poignets en direction du conducteur. Elle sentit ce dernier se tourner vers elle après avoir arrêté la voiture un instant. Ainsi aveugle, chaque son, chaque odeur, chaque sens était décuplé. Elle percevait distinctement le bruissement des vêtements, le crissement du cuir, sa peau au contact des sièges, les vibrations de la voiture. Elle n’était plus qu’une boule de sensations. La fine peau de ses poignets la tira de son état hypnotique. On lui passait ce qui semblait être une mince cordelette autour des mains, qui se serra aussitôt. La prise était ferme mais pas trop. Aveugle et immobile, elle était désormais totalement à la merci du sort qui lui avait été réservé.
    
    La voiture roula encore une trentaine de minutes avec de s’immobiliser. Sarah réalisa petit à petit que l’air conditionné avait été arrêté, tant et si bien que c’est le corps en sueur qu’elle sortit de la voiture. L’air au dehors s’était encore alourdi et le léger vent de la fin d’après-midi était tombé. L’atmosphère était dense, presque visqueuse.
    
    — Par ici Madame, lui intima ...
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