Rêve ou réalité
Datte: 09/12/2019,
Catégories:
fhh,
extracon,
cocus,
inconnu,
vacances,
parking,
caférestau,
vengeance,
revede,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Sophie et David, Source: Revebebe
Ce jeudi matin-là, jamais je n’aurais imaginé ce que la journée allait me réserver. En vacances dans le Sud pour la semaine de Pâques avec mon épouse Sophie et mes deux enfants, j’avais décidé de mettre à profit cette semaine pour tenter de ranimer un peu notre couple. Depuis plusieurs mois en effet, nous n’avions plus de rapports. Le sexe ne semblait plus du tout l’intéresser ; elle consentait lorsque je le lui demandais à bien vouloir me caresser, et c’est tout. Inutile de lui en demander plus, elle refusait tout net. Du coup, je n’osais plus trop aborder le sujet, de peur qu’elle ne se braque complètement.
Pour compenser la frustration, je me mis à naviguer de plus en plus souvent sur Internet, où je me faisais passer pour elle lors de conversations sur MSN. Dans ces conversations, je donnais d’elle l’image d’une femme plutôt libre et attirée par le sexe. Je me permettais même de montrer quelques photos intimes d’elle que j’avais pu réaliser quelques années auparavant.
Ces derniers mois, à force de l’imaginer coquine et prête à tout, je me suis mis à régulièrement lui demander si elle avait un amant. Bien évidement, elle m’envoyait sur les roses en me répondant qu’elle n’avait vraiment pas besoin de se compliquer la vie avec un amant. Pourtant j’ai insisté, et un jour, la semaine dernière, lors d’un repas de midi dans un petit restaurant durant cette fameuse semaine de vacances, j’ai même osé lui dire que j’aimerais bien voir un homme lui caresser la poitrine, que ...
... cela m’exciterait…
Qu’est-ce que je n’avais pas dit là ! Elle a éclaté de rire en se moquant de moi et en me répondant que j’étais vraiment détraqué. Son rire m’a vexé, surtout qu’il y avait un peu de monde autour et que je me suis senti le point de mire du restaurant. Du coup je lui ai répliqué que de toute façon personne n’aurait envie de lui toucher la poitrine tellement elle était coincée. Tout de suite, j’ai vu à son regard que j’avais été trop loin : sans rien dire, elle s’est levée et a rejoint la table à côté de la nôtre, où déjeunaient deux jeunes gens d’environ une vingtaine d’années. De but en blanc, elle leur a demandé s’ils voulaient bien lui caresser les seins. Les deux garçons se sont regardés interloqués, puis ont éclaté de rire en répondant « Non, merci » poliment, avec l’air de dire que, vraiment, ils n’étaient pas du tout intéressés par une femme de cet âge. Cette fois, c’est Sophie qui a été vexée et est revenue s’asseoir en face de moi l’air plutôt furax. J’ai tenté de m’excuser mais elle m’a fusillé d’un regard noir, et je me suis replongé dans mon assiette en me maudissant de l’avoir provoquée.
À ce moment un homme, la bonne cinquantaine, le look VRP bedonnant, s’est présenté à notre table :
— Madame, monsieur, excusez-moi de vous déranger, mais je déjeune à côté, derrière la plante verte, et j’ai entendu votre conversation. Je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais voilà… comment dire… ne le prenez pas mal… dit comme ça, c’est un ...