La libraire
Datte: 02/12/2019,
Catégories:
ff,
couleurs,
fépilée,
massage,
confession,
Auteur: Anette, Source: Revebebe
... dis que ce devait être des noms de scène sans doute.
Anne nous fit signe de la suivre. Elle nous guida vers un petit salon plongé dans une sorte de lumière crépusculaire chaude. Après s’être habitué à la pénombre, le décor apparaissait, très sombre, de bois exotique et de statues de visages khmers au sourire énigmatique à peine esquissé.
Mathilde, très décontractée, s’était assise sur un banc de bois sculpté. Beaucoup moins à l’aise, je restais debout à regarder ces visages de pierre sans m’apercevoir qu’Anne avait disparu.
D’une porte dissimulée dans les boiseries sortirent alors deux jeunes femmes revêtues d’une tunique noire très courte aux bords rehaussés de satin vert. Je ne voyais pas très bien leur visage mais elles paraissaient se ressembler : même taille, mêmes cheveux sombres très courts. Elles souriaient. C’étaient les mêmes mais l’une était blanche et l’autre était noire.
Mathilde se leva et fit les présentations.
— Je te présente Maeva, c’était la noire, et voici Roxane. L’une est aussi noire que l’autre est blanche comme tu le vois. Choisis celle qui va s’occuper de toi !
Ça, j’en étais presque incapable, comme tétanisée. Dans quelle galère m’étais-je embarquée ? J’eus même une pensée pour Alain. Presque mécaniquement je désignai Maeva pour la simple raison qu’elle était la plus proche de moi. Mathilde s’approcha de moi et me glissa à l’oreille :
— À partir de maintenant, laisse-toi guider et détends-toi.
Facile à dire…
Sans un ...
... mot, Maeva s’approcha, tout sourire, me remercia de mon choix et m’entraîna vers une petite porte. Je jetai un regard vers Mathilde, elle avait déjà disparu. Nous étions dans une sorte d’alcôve, comme une vieille cave voûtée, toute recouverte de carrelages blancs et verts. La lumière était douce mais cruelle car sans ombres. Au fond de la pièce il y avait une douche à l’italienne dont l’éclairage savant et changeant était attirant et apaisant. La température était idéale sans le moindre ronflement de climatisation.
Maeva ne parlait pas. Elle me fit asseoir et me retira mes chaussures. Je savais que j’allais prendre une douche !
Elle me prit ensuite doucement la main pour me remettre debout et me fit lever les bras pour me retirer le pull qui, quoique léger, commençait à me paraître particulièrement chaud. Je ne sais pas ce qui me prenait mais j’étais en train de me faire déshabiller par une fille que je n’avais jamais vue et je n’avais pas envie de me défendre.
Elle dégrafa la jupe qu’elle maintint au ras du sol pour que je puisse l’enjamber facilement. Elle n’avait pas prononcé un seul mot. J’étais en soutien-gorge, string et porte-jarretelles, complètement anesthésiée, mais je n’avais pas envie qu’elle arrête.
Elle me fit tourner. J’eus un moment d’hésitation, je lui présentai mon dos, mais surtout mes grosses fesses, ma cellulite sur les cuisses et ma peau couleur d’endive !
Je n’eus pas le temps de penser plus, elles avait dégrafé mon soutien-gorge et fait ...