1. La libraire


    Datte: 02/12/2019, Catégories: ff, couleurs, fépilée, massage, confession, Auteur: Anette, Source: Revebebe

    ... des cuisses bien profilées et qui dégageait largement la lisière des bas noirs bien tendus. J’avais remarqué la présence du porte-jarretelles bien visible sous la jupe trop serrée, lorsqu’elle m’avait précédé vers le bureau.
    
    Je ne sais pas ce qui m’a pris, sans doute par simple jeu, je ne tirai pas sur ma jupe et, en croisant les jambes, je dévoilai largement mes cuisses. Sans doute pouvait-elle deviner la peau blanche au-dessus du bas. Nous étions à égalité.
    
    La discussion fut facile. C’était une bonne professionnelle, cultivée et connaissant beaucoup de monde. Elle n’avait pas de tels ouvrages en stock mais elle pouvait m’aider à rassembler une grande partie de la collection. Les tractations furent plus difficiles lorsque nous avons abordé l’aspect financier mais l’accord fut trouvé sans trop de difficultés.
    
    — Il est encore tôt, mais si cela vous dit, nous pouvons déjeuner ensemble avant la grande foule, pour affiner nos conclusions.
    
    J’acceptai la proposition en espérant que ce ne soit pas trop loin, car il fallait que je remette mes pieds dans mes chaussures.
    
    — Vous chaussez du combien ?
    
    La question me laissa sans voix. Elle me sourit :
    
    — Il n’y a rien de pire que d’avoir mal au pied !
    — Du 37 dans les bons jours, aujourd’hui j’ai l’impression qu’il me faudrait du 40 !
    — Essayez ça.
    
    Elle avait retiré une de ses chaussures et la fit glisser vers moi. J’étais décontenancée mais je passai la chaussure et en ressentis un soulagement immédiat, bien que ...
    ... le talon fut un peu haut pour moi.
    
    — Ne vous inquiétez pas pour moi, j’en ai plusieurs en réserve.
    
    En me penchant pour ajuster la seconde chaussure alors qu’elle se levait, je fus, je l’avoue, troublée par la vision fugace, lorsqu’elle ouvrit un peu les jambes, d’un sexe nu et dépourvu de poils.
    
    Je fis tout pour qu’elle ne perçoive ni mon regard ni mon trouble.
    
    J’entendis une courte conversation dans l’arrière-boutique et elle réapparut, grandie de quelques centimètres, juchée sur des talons vertigineux. J’étais certaine qu’elle avait des prothèses de seins, ils ne bougeaient pas assez lorsqu’elle marchait.
    
    Le restaurant, un Japonais, n’était pas loin et je m’habituai vite aux chaussures de la libraire. Elle s’appelait Mathilde, elle était divorcée.
    
    En entrant dans le restaurant mon téléphone vibra : Alain m’informait qu’il avait une réunion tardive et qu’il n’y aurait pas de Skype ce soir, ce qui me contraria plus que je n’aurais pensé.
    
    Le repas fut agréable, la cuisine parfaite. Mathilde me raconta son divorce pas très ancien et la liberté qu’elle avait depuis. Je lui parlai de l’absence d’Alain et de mon désarroi, ce qui la fit rire.
    
    — Au contraire, profites-en !
    
    Nous nous étions rapidement tutoyées.
    
    — Paris en été, c’est super ! Tu fais quoi cet après-midi ?
    
    Je dus bredouiller une excuse de collégienne.
    
    — Donc tu ne fais rien ! Voilà le programme : primo, tu repasses à la librairie pour me rendre mes chaussures.
    
    Je les avais presque ...
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