1. Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 2


    Datte: 30/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds

    ... message : "tu as cédé une fois et tu cèderas encore !" Mais je n'ai pas l'impression que cela s'adresse à moi. Ce n'est pas possible. Ce qu'il veut c'est mon corps. Pas moi. J'ai l'impression de me quitter moi-même.
    
    Je le sens maintenant au-dessus de moi. Sa bouche se pose tout près de mon oreille. La caresse indicible de son souffle si près me fait frissonner. Sa voix grave et suave me dit alors : " je n'étais pas sûr de vous avoir saluée au salon, aussi vous avez bien fait de m'attendre ici." Je devrais m'esclaffer devant un pareil culot, réagir, protester… mais ce n'est plus moi qui est là mais une autre femme disposée à supporter la présence de cet homme, attentive à ces mots, réceptive au point d'accepter son corps si proche, accessible à tout espoir d'issue charnelle. C'est à peine si je réalise qu'il pose sa main droite entre mon sac et ma hanche. Je frissonne, prisonnière de cette présence irrespectueuse… Ma respiration s'emballe… Mon coeur bat la chamade… Mes jambes flageolent… Ma volonté s'efface… A nouveau sa voix suave vient m'injecter le venin pernicieux qui me rappelle mes faiblesses de la dernière fois, qui devine l'état de mon corps, qui appuie mentalement l'agression de son pénis qui vient se dresser en bas de mes reins. Oui cette fois ce n'est plus son coude mais cette verge dure qui me rend toute poisseuse jusqu'au plus profond de mon intimité. Ses deux mains, l'une protectrice sur ma main gauche, l'autre fureteuse sur les bourrelets de mon flanc me ...
    ... rendent incapables de réagir. J'ai l'impression d'être une marionnette entre des doigts directeurs qui manipulent mes gestes et mes réactions en me domptant au moyen de fils invisibles. Alors que nous approchons de la station où je descends, je me surprends à regretter ce qui devrait être une libération. Je me sens presque déçue que les approches condamnables de ce pervers doivent s'interrompre sans avoir approfondi leurs manoeuvres. Je commence à penser que cet homme ne veut rien de plus que m'exciter à petits feux sans jamais vouloir me satisfaire totalement. Oui, c'est un malade qui veut me rendre folle à force de tentations non assouvies. Je me sens un jouet entre ses mains qu'il cassera quand il s'en sera lassé bien avant de me posséder complètement. Ce n'est pas moi qu'il veut, c'est seulement mon désir qui l'intéresse. Je ne suis rien pour lui. Juste un jeu démoniaque. Je m'imagine qu'il puisse aller jusqu'à m'offrir à d'autres types juste pour le plaisir de me voir dégradée. C'est alors que sa voix reprend le chemin de mon oreille pour me demander de le laisser me suivre jusqu'à mon domicile et qu'il n'exigera rien d'autre. Je ne sais si cela doit me rassurer ou confirmer mes craintes de tomber sous une emprise malfaisante.
    
    Vite, je me dirige vers l'escalier que je monte sans oser me retourner. Mes idées se bousculent dans ma tête sans que je suis puisse y mettre de l'ordre. Je suis un automate dont on aurait programmé la déambulation jusque chez moi. Une marche ...
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