1. Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 2


    Datte: 30/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds

    2- Etreintes urbaines - côté Sylvie
    
    Depuis vendredi dernier, je me sens très perturbée par cette aventure incroyable que j'ai due subir en coiffant monsieur Jacquemart, le copain de ma patronne. Comment ai-je pu tomber dans ce piège énorme et me laisser ainsi frôler puis frotter par le coude de ce pervers qui doit bien avoir soixante ans ? Je sais pourtant que cette version flatteuse que je me suis imposée pour essayer d'effacer le trouble qui s'est emparé de mon corps et qui revient inéluctablement à chaque fois que j'y pense est partiellement fausse. Je me suis bien offerte à cette tentative sans retenue de tripotage incongru. Depuis ces instants inédits et torrides, je ne me sens plus moi-même. Ma libido est totalement bouleversée. Ma frustration conjugale à cause des craintes de mon mari concernant ma récente maternité et ses effets secondaires sur mon embonpoint devient insupportable. Oui, moi, la petite maman comblée par sa progéniture tardive est maintenant tenaillée par un appétit sexuel qui l'envahit et dont jelle sens qu'elle ne pourra le satisfaire avec son mari. Pour la première fois, je découvre ce besoin de trouver ailleurs ce que mon mari est incapable de me fournir. Et celui qui est dépositaire de mes désirs vient d'entrer dans le salon.
    
    Tout en coiffant ma cliente, je sens la concentration nécessaire m'échapper. Il, oui, Lui, cet homme qui a ouvert pour moi une porte ignorée au plus profond de mon ventre est bien là. Tout à côté. Je sais qu'il m'a ...
    ... cherchée du regard. Je sais qu'il considère la petite séance irréelle de la semaine dernière simplement comme un préambule jubilatoire. J'ai deviné sa déception de ne pas se retrouver sur mon siège. Et moi, après avoir été pourchassée toute la semaine par autant d'images de suites lubriques à cet "accident" irréfléchi, j'ai pris la ferme décision de prendre mes distances pour ne plus me sentir métamorphosée en truie obscène.
    
    Après avoir expédié mon travail sur cette cliente, je viens voir Alex pour lui demander de sortir prématurément en prétextant que ma mère qui garde ma fille vient de m'expédier un SMS pour venir la récupérer plus tôt. Je ne peux m'empêcher de regarder dans le miroir celui que je m'efforce de considérer comme mon agresseur, en effaçant bien difficilement ma responsabilité dans la complaisance que je lui ai accordée. Je me rends ensuite au vestiaire où je préviens mon mari pour lui dire que je rentre à 18 heures et qu'il se charge de récupérer seul notre bébé à 20 heures. Pressée de sortir du salon où la présence de cet homme me rappelle ma forfaiture que je persiste à considérer involontaire, je quitte ma blouse pour enfiler ma petite robe rose en laine mohair qui a une grande difficulté à dissimuler mes nouvelles rondeurs exacerbées par ma maternité récente. Je quitte le salon comme s'il était désert sans pouvoir m'empêcher de jeter un coup d'oeil que j'espère discret vers ce type qui est en train de se préparer à sortir aussi.
    
    Une fois sur le trottoir ...
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