1. Duchesse et catin (4)


    Datte: 27/11/2019, Catégories: Divers, Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... vêtements quand je vais vous aider.
    
    — Je me passerai de vous.
    
    — Venez... ne faites pas l’enfant.
    
    Je la suivis. Elle m’aida à me dévêtir et j’entrai dans l’eau chaude. C’était délicieux. Je reposai ma tête sur le rebord et commençai à somnoler. Megan prit bientôt l’éponge et commença à me laver dans le cou, sur les joues. Elle était d’une très grande douceur et ma colère diminuait contre elle.
    
    Puis, l’éponge glissa entre mes seins.
    
    — Si vous voulez bien vous levez que j’essuie votre dos.
    
    Je le fis.
    
    Elle me frotta lentement, le dos, puis les fesses. Comme elle était un peu loin, elle entra dans l’eau, puis continua cette séance de massage-ablution.
    
    Ce n’était pas la première fois que je me faisais laver par une domestique, mais je dus reconnaître qu’elle était experte. Elle y allait lentement et avec une infinie douceur. Je me demandais comment une femme de mœurs si perdues et à l’abord si dures pouvait faire montrer de tant de délicatesse.
    
    Je me laissais aller à son contact si confortable, dans la tiédeur de l’eau et son doux clapotis. Ma colère s’évanouit.
    
    — Mon frère vous a meurtrie. On voit encore la marque de ses ongles sur votre peau.
    
    — Ah ! fis-je, ne sachant quoi dire d’autre.
    
    — Vous avez aimé cela ?
    
    — Je... je ne m’en suis pas réellement rendu compte... répondis-je, honteuse.
    
    — Oui... bien sûr... il peut être brutal... mais il sait quand l’être pour que l’on s’abandonne à ses coups comme à un délice. Il faudra faire ...
    ... attention. Il utilise parfois la cravache. Cela laisse des marques sur les fesses et les seins.
    
    — Je ne le reverrai pas, répondis-je brutalement.
    
    Elle sentit ma colère remonter et se tut. Elle se concentra alors sur ses gestes, précis et délicats sur mon corps. Elle me frotta doucement au creux des reins.
    
    Puis, l’éponge remonta sur mes épaules, puis elle repassa sur les seins, essorant le liquide pour qu’il dévale jusqu’à mon nombril. Elle descendit enfin jusqu’au sexe. Elle passa sur le pubis, puis entra entre les cuisses et appuya plus fortement.
    
    Le geste était équivoque, entre le soin et la caresse. C’était si doux. Je fermais les yeux, à nouveau soumise et domptée par tant de tendresse et, il faut l’avouer, par un début d’excitation. J’aurais tellement aimé que son frère Jack mît la main, là, où elle l’avait placée ! L’éponge tomba et il n’y eut plus que la main, un moment inerte, posée sur le sexe puis elle inséra un doigt, au moment où elle me déposa un bisou sur le téton gauche.
    
    Je reculai.
    
    — Que... que faites-vous ? balbutiai-je, finalement plus surprise que choquée.
    
    Car je savais très bien ce qu’elle faisait.
    
    — C’est tellement plus doux qu’un homme. Livrez-vous, abandonnez-vous... sans pénétration, sans violence, sans douleur ; que du plaisir.
    
    Elle était d’une telle beauté, si sauvage, qui offrait un tel contraste avec sa délicatesse présente que je ne pus résister. Ses cheveux si noirs lui donnaient un air de puissance et de force qui me subjugua. ...
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