1. Tout ça pour une chambre !


    Datte: 27/11/2019, Catégories: fh, vacances, amour, miroir, BDSM / Fétichisme Oral 69, pénétratio, Auteur: Poterne, Source: Revebebe

    ... de cet argent !
    — Mais non, il est à toi, tu l’as gagné. C’est hors de question.
    — Non, j’y ai bien pensé : je passe du bon temps, et je ne suis pas une pute. Et puis t’es un comte charmant.
    — Je ne suis pas comte, lui dis-je en tendant ma main vers sa joue.
    
    Elle me repousse doucement en me fixant droit dans les yeux.
    
    — Mais il y a un problème : on ne peut pas coucher ensemble.
    — Et pourquoi ?
    — Parce qu’à Paris, j’ai un vrai fiancé, moi !
    
    * * *
    
    L’apéritif et le dîner encore à base de fruits de mer finis, nous décidons de faire une partie de Trivial Poursuit. Toute la famille se divise en quatre équipes ; Colombe, Géraldine, un neveu et moi, surnommés « les Parisiens », gagnons facilement la partie. Je suis surpris des connaissances de ma « fiancée ». Erwan, mon frère, a ouvert une bouteille de calva et n’arrête pas de remplir nos verres. Après avoir couché les petits neveux et salué nos parents, nous décidons tous les six d’aller boire un verre dans une taverne sur le port, réputée pour sa musique.
    
    Après la seconde tournée, Colombe devient de plus en plus volubile et je crains qu’elle ne se trahisse. Je la prends par la main en saluant la compagnie. Sur le chemin, elle s’accroche à mon bras.
    
    — Ils sont vraiment sympas dans ta famille.
    — Quand on a picolé, on trouve tout le monde sympa.
    — Non, non, toi t’es mignon… me dit-elle en nouant ses bras autour de mon cou et en cherchant à m’embrasser.
    — Colombe, arrête ! T’es complètement saoule !
    
    Elle ...
    ... fait la moue comme une petite fille et semble se résigner. Arrivés dans la chambre, elle s’écroule sur le lit.
    
    — La tête me tourne, j’ai envie de faire pipi ; enlève-moi mon pantalon, please, je n’y arriverai pas toute seule
    
    Je m’exécute en lui ôtant ses lunettes, ses chaussures et enfin son pantalon avec beaucoup de difficultés. Heureusement, elle m’aide un peu en se tortillant, puis nous nous rendons dans le cabinet de toilette. Avec mon aide elle baisse sa culotte et s’assied sur la cuvette des WC. Dans l’opération, ma main a effleuré deux ou trois fois ses fesses et ses cuisses, et à chaque fois c’est une décharge électrique qui m’a secoué. Cette situation est extraordinairement érotique…
    
    — Ne regarde pas, hein !
    
    Je me relève pour sortir quand je la vois vaciller. Je me précipite et me penche vers elle pour la maintenir.
    
    — J’y arrive pas, j’ai trop honte…
    — Mais non, regarde-moi : je tourne la tête.
    
    Finalement, je l’entends se soulager longuement. Elle remonte sa culotte. Je la prends dans mes bras et la porte sur le lit. Elle attrape l’oreiller qu’elle serre dans ses bras. Je remonte le drap et m’aperçois qu’elle dort déjà.
    
    * * *
    
    Le lendemain matin, je me réveille tôt car c’est mon tour d’aller chercher le pain frais et les croissants (rôle dévolu aux hommes). Dehors, le temps est toujours au beau fixe ; un léger vent frais me fouette le visage et finit de me réveiller. À mon retour, seul mon père s’est levé ; il déguste son café et me fait signe ...