1. Chapitre 2


    Datte: 20/03/2018, Catégories: f, fh, Masturbation intermast, pénétratio, fsodo, amourdram, Auteur: Sarah, Source: Revebebe

    ... seule et malheureuse et il vous est reconnaissant pour cela.
    — Très bien. J’avais peur que cela ne se passe pas bien, qu’il ait l’impression que je prends la place de son père, expliqua-t-il.
    — C’est pourtant le cas, Gary. Vous avez comblé le vide qu’il avait laissé en moi, dit-elle un sourire coquin aux lèvres.
    — Miss, je vous en prie, Rudy pourrait vous entendre.
    — Entendre quoi ? demanda Rudy en entrant les mains chargées de victuailles.
    — Le capitaine a peur que tu te rendes compte que lui et moi avons des rapports intimes !
    — Je serais déçu que ce ne soit pas le cas, mon capitaine. Une belle femme comme maman se doit d’être honorée, on peut rester insensible devant sa beauté.
    — Oh arrête, tu vas me faire rougir, vilain garçon !
    
    Gary trouvait très étrange le tour que prenait la conversation et la relation qu’entretenaient Lindsay et son fils semblait très étroite. Il espérait ne pas être mis de côté. Cependant, la soirée se déroula sans encombre jusqu’à minuit. Malgré leur promesse initiale, les deux militaires ne purent s’empêcher d’aborder le sujet du conflit. Lindsay, ennuyée et fatiguée, quitta la table et s’affala sur son fauteuil où elle finit par s’endormir. Les deux hommes vidèrent les bouteilles les unes après les autres et ne furent interrompus que par les douze coups de minuit qui tirèrent également Lindsay de sa torpeur.
    
    — Joyeux Noël, crièrent-ils à l’unisson.
    
    Après les embrassades de convenances, la soirée ne s’éternisa pas, l’alcool et ...
    ... l’heure avancée ayant eu raison des velléités festives de chacun. Gary couvrit Lindsay qui dormait déjà sur le fauteuil, d’une couverture et l’embrassa sur la joue. Il prit congé de Rudy, en lui faisant promettre d’être très prudent. Sur le chemin du retour, il songea que ce garçon était trop insouciant et que ce genre de caractère ne survivait pas longtemps à l’enfer de la guerre. Il espérait se tromper.
    
    Avril 1944
    
    Le rayon de soleil matinal perça l’enveloppe de brume et éclaira le visage de Lindsay. Elle dormait paisiblement, d’un sommeil profond et sans rêve. L’astre coquin se déplaça le long de son corps, chauffant la gorge puis la poitrine de la belle endormie. Il darda ensuite ses rayons sur son ventre qu’une respiration légère et régulière faisait se soulever. Une couverture posée sur le reste du corps empêcha au soleil d’aller plus loin. Fâché, celui-ci repartit se cacher dans les nuages. On ne le revit plus de la journée.
    
    Quelques minutes plus tard, Lindsay s’éveilla doucement. Elle ouvrit les yeux, vit que le ciel était gris, mais cela ne l’attrista pas. Elle était heureuse. L’homme qu’elle fréquentait la comblait et égayait ses journées. Elle recevait régulièrement des lettres de son fils qui expliquait qu’il restait à l’arrière et que lui et ses camarades ne faisaient que s’entraîner. Même Gary, devenait optimiste quant à l’issue du conflit.
    
    Lindsay se leva, enleva prestement sa chemise de nuit et fila dans la salle de bains où elle se fit couler un bain. ...
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