1. Chapitre 2


    Datte: 20/03/2018, Catégories: f, fh, Masturbation intermast, pénétratio, fsodo, amourdram, Auteur: Sarah, Source: Revebebe

    Ils avaient rendez-vous à 19 heures, chez elle. C’est elle qui l’avait proposé et Gary avait accepté, soulagé qu’elle ne souhaitât pas visiter son domicile. Il lui aurait fallu plus d’une journée pour le rendre présentable. Il sortit de chez lui vers 18 h 30 et commença de parcourir les deux kilomètres qui séparaient la maison de Miss Donovan du village. Il était en civil, estimant que la vue d’un uniforme durant toute une soirée serait peut-être de trop pour la dame. Déjà, les nuages cachaient le soleil et il espérait arriver avant la pluie. Les premières gouttes se mirent à tomber quand il entra dans la propriété et il eut le temps de se mettre à l’abri sous le porche. Il frappa à la porte.
    
    — Vous êtes d’une exactitude toute militaire ! Entrez, entrez. Vous l’avez échappé belle, ajouta-t-elle en le laissant passer et en regardant les trombes d’eau qui s’abattaient désormais sur la région.
    — Voulez-vous que je quitte mes bottes ? demanda-t-il ?
    — Oh non, ne vous inquiétez pas ! Ce n’est pas un palais, plaisanta-t-elle. Je vais vous aider à retirer votre veste.
    
    Tandis qu’elle passait derrière lui pour enlever son habit, elle fut troublée par son parfum et elle ferma les yeux un court instant. De très longues années s’étaient écoulées depuis la dernière fois qu’elle s’était tenue si proche d’un homme. Elle reprit vite ses esprits et alla accrocher la veste au porte manteau.
    
    — Tenez, j’ai apporté ceci, dit Gary en lui tendant la bouteille de vin.
    — Merci, il ne ...
    ... fallait pas. Bordeaux 1900 ! Vous avez dû vous ruiner !
    — Non, ne vous inquiétez pas pour ça. Vous vous y connaissez en vin ? demanda-t-il.
    — Pas du tout ! Mais un cousin a vécu quelques années en France dans les années 1920. Il prétendait que ce millésime était le meilleur de tous les vins et que si on ne devait en boire qu’un, ce serait celui-là.
    — Un choix judicieux dans ce cas.
    — Passons au salon, invita-t-elle.
    
    Il la suivit dans le couloir et eût le temps d’admirer sa tenue. Elle portait une belle robe violette, ses longs cheveux bouclés descendaient en cascade jusqu’au milieu du dos.
    
    — Asseyez-vous, je vous en prie. Que voulez-vous boire ?
    — Un whisky, merci.
    — Tenez, dit-elle en lui tendant le verre.
    
    Elle s’assit face à lui et leva son verre de porto.
    
    — À la santé de nos enfants qui se battent loin de chez nous !
    
    Gary accueillit ce toast en silence. Il ne savait comment rebondir, comment relancer une conversation. Mais elle le devança :
    
    — Vous savez, Gary, j’apprécie l’effort que vous avez fait en ne venant pas en uniforme. Les habits civils vous vont tout aussi bien.
    — J’ai cherché à vous importuner le moins possible. J’espère passer une soirée paisible où l’on laisserait au dehors les soucis de la vie et de ce monde.
    — Je suis assez d’accord. Pour nous aider en cela, je vous propose de passer à table. Je vous ai concocté de bonnes choses, j’espère que vous avez faim. Je dois dire qu’il y a longtemps que je n’ai pas eu d’invité et je crois que ...
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