1. Souvenirs d'infirmière (partie 1)


    Datte: 26/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    Souvenirs d’infirmière (1)
    
    A cette époque maintenant lointaine, j’étais élève infirmière à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers à M. grande ville de l’est de la France.
    
    Je terminais ma deuxième année, et ce jour-là, nous attendions la parution de notre affectation au stage d’été. Je savais que ce serait un service de chirurgie spécialisé, mais sans connaitre le service ni l’hôpital d’affectation de ce stage de quatre semaines, créé pour pallier le manque de personnel infirmier durant la période estivale. Je m’étais positionnée sur le mois de juillet, afin de pouvoir avoir des congés en août avant d’entamer la troisième année.
    
    A quinze heures, nous étions dans l’amphi de l’école à attendre et écouter le terrain de stage attribué. Etant en début d’alphabet, je n’eus pas trop à attendre. Ce serait la chirurgie orthopédique « B », plus orientée vers l’orthopédie programmée.
    
    Carole, une élève de première année y étais également affectée, mais se verrait confier des tâches d’aide-soignante. Carole était une petite blonde aux cheveux mi-longs, rassemblés en queue de cheval. « Salut, moi c’est Carole. Super on sera deux, c’est toujours plus sympa. Et puis on a évité la « A » où il y a plein de jeunes branleurs qui ne pensent qu’à te tripoter. J’y étais trois semaines en stage, je te dis pas le nombre de fois où ils m’ont mis la main aux fesses ou à la foufoune. Pff, c’est lourd à la fin... » me dit-elle en guise de prise de contact. « En « B », ils te laissent de ...
    ... l’autonomie, c’est super formateur. Et puis il y a des hospi privées et les patients lâchent souvent de généreux pourboires. Tu verras, on sera bien ».
    
    Comme nous devions commencer un lundi, nous avions rendez-vous le vendredi précédent pour rencontrer la surveillante et recevoir notre emploi du temps. Murielle, la surveillante, nous accueillit avec gentillesse, nous expliquant le fonctionnement du service et ce qu’elle attendant de nous.
    
    Côté emploi du temps, nous travaillerions les après-midis, de 13 heures 30 à 21 heures, 5 jours par semaine. Un weekend complet de travail, un vendredi-samedi, et un dimanche-lundi. « C’est un peu de l’arnaque, on sert vraiment de bouche trou « me glissa Carole.
    
    Le lundi, nous nous retrouvâmes, Carole et moi dans le grand vestiaire en sous-sol. Nos horaires étant légèrement décalés par rapport au personnel habituel, nous n’étions que des élèves-infirmière. Nos armoires, à Carole et à moi étaient côte à côte. Carole se changea rapidement. Elle retira son soutien-gorge et enfila la tunique règlementaire, manches courtes et fermeture devant par des boutons pression. « Vu la chaleur, j’ai viré le soutif. Et puis ça redonnera le moral aux patients ! ». Un pantalon blanc complétait notre tenue. Pour ma part, je gardais mon soutien-gorge. Dans l’ascenseur, j’observais Carole. On devinait ses seins libres sous sa tunique opaque.
    
    Cette première après-midi passa vite. Vers 20 heures, je croisais Carole. Un peu rouge, elle revenait d’une ...
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