Belle (1) - Histoires de Sexe

Belle (1)

... perdre. Alors elle se force à manger. Elle ne choisit que des choses qu’elle n’aime pas, ou bien qui la dégoutent. Belle ne veut y prendre aucun plaisir. C’est même une obsession, de toujours chercher ce qu’il y a de pire. Sa mère est surprise que Belle apprécie ainsi les abats par exemple, ou bien les choux de Bruxelles, et lui demande de la morue ou bien mange du poisson cru. Cela la dégoûte et elle se demande comment sa fille aime toutes ces choses-là. A la cantine c’est plus simple, tout est mauvais ou presque. La seule folie que se permet Belle ce sont des fruits lorsqu’ils sont bien abimés. Elle ne se sent pas digne de nourriture de qualité. Car c’est bien là le paradoxe de Belle. Si elle veut souffrir et être rabaissée en permanence, c’est qu’elle ne se sent pas digne d’un être humain, elle se sent moins que rien, ne voudrait être que trois trous de plaisir pour les vrais êtres humains qui pourraient alors abuser d’elle. Les images qu’elle a d’elle-même écœureraient sans doute les plus pervers des pervers. Pour ces deux jours, elle a mis de côté de quoi manger les pires choses de sa vie, et depuis plusieurs semaines, pour être certaine que tout sera bien avarié. Le dégoût qu’elle ressent à l’instant fait couler son sexe, elle réalise alors qu’elle se caresse à l’idée de manger ces immondices dans sa gamelle, et retire prestement sa main. En punition de s’être touchée, elle jouira au mieux le week-end d’après. Dans une démarche schizophrénique, Belle trouve cela ...

... atroce comme punition, mais l’accepte comme étant bien trop dure et trop rigide.

Son regard est descendu sur son sexe, lisse comme il l’a toujours été. Dès que les premiers poils sont apparus, elle les retirait à la pince. Puis il y a 18 mois c’était au laser, en se faisant une fausse carte d’identité pour passer pour majeure. Elle n’aurait plus jamais de poils sur le corps, sinon les sourcils. Elle avait vraiment hésité, mais n’avait pas eu à se décider car le médecin lui avait indiqué que cela n’était pas pratiqué. Cela aurait été si fort, et humiliant, de devoir juste se mettre un trait de crayon pour simuler des sourcils. C’était toujours possible, elle avait essayé d’ailleurs à 15 ans, au grand effroi de sa mère et du collège, c’était quelque chose de très fort, elle le savait, et cela l’attirait justement. Son pubis était bien bombé, comme une provocation, ses grandes lèvres masquaient de petites lèvres toutes fines et un clitoris qui ressortait fortement d’entre les chairs, puisque lui aussi annelé et de belle façon. Même épaisseur que pour les tétons, et un diamètre de 3 cm pour l’anneau, il émergeait d’entre les chairs de façon obscène et si excitante. Belle adorait le regarder pendant des heures, et aussi le masser longuement, restant au bord de la jouissance sans fin, dans une caresse d’une rare frustration. Là aussi Belle était frustrée de ne plus sentir la douleur de l’écartèlement des chairs. Souvent elle y pendait des poids, bien trop lourd, la rendant folle de ...