Belle (1) - Histoires de Sexe

Belle (1)

Belle ne s’intéresse pas à l’école. C’est assez banal pour une jeune fille de 19 ans. Comment pouvoir s’intéresser à ces vieux profs qui ne semblent même pas croire à ce qu’ils racontent, et distillant des cours qui sont insipides et bien loin de ses rêves. Contrairement à ses camarades de classe, Belle n’est pas intéressée par les garçons. Ni par les filles d’ailleurs. Elle ne fait partie d’aucun groupe, et est assez discrète dans son lycée. Certains garçons ont essayé de la draguer, mais ils ont vite senti que ce n’était pas trop son truc. Après les cours elle rentre rapidement chez elle et personne n’en sait plus que cela, sachant qu’elle vient d’un collège en province. Elle ne peut jamais se rendre aux fêtes dit-elle, aussi ses camarades ont vite cessé de l’inviter, à son soulagement. Si ses professeurs ou ses camarades devaient parler d’elle, ils diraient que c’est une adolescente normale, avec rien de particulier, si ce n’est sa discrétion, en cours comme dans la cour d’école. La vie de Belle est ailleurs, dans une folie qui ne la laisse jamais déçue, et à laquelle elle s’adonne sans plus de retenue maintenant, au péril de sa vie. Et c’est bien ce qui lui plaît.

Lorsque Belle rentre chez elle, c’est le plus souvent seule qu’elle se retrouve. Sa mère est en déplacement toute la semaine et parfois le week-end, travaillant dans un grand cabinet d’avocat anglo-saxon. Rien n’est plus précieux que cette solitude dans laquelle Belle s’épanouit de jour en jour. Elle ne voit ...

... que rarement son père et cela lui convient bien, il est remarié et a d’autres enfants, elle s’est toujours sentie étrangère dans cette famille recomposée et il n’a jamais trop insisté pour la voir. Elle est seule avec ses désirs, ses pulsions, son plaisir. Et avec son ordinateur et internet, et sa correspondante qu’elle a fait entrer depuis peu dans ses folies solitaires.

C’est le début de l’après-midi, il fait chaud, le week-end s’annonce radieux, Belle a imaginé chaque détail des deux jours qui viennent pendant toute la durée de ses cours, sa mère est absente, elle est totalement libre. A peine entrée dans la maison, elle se met toute nue, met ses vêtements et ses chaussures dans un coin, et se précipite dans sa chambre. Elle a envie de se regarder, de découvrir ce corps qui l’obsède et la rend folle. Elle se regarde longuement dans les grandes glaces de son armoire, comme s’il s’agissait de la première fois. Cela fait une semaine qu’elle est restée très sage, pour que son corps soit intact et vierge. Elle commence par ses cheveux, blonds et raides, qu’elle porte au carré sur les épaules. Elle les tire en arrière pour dégager son visage, ses oreilles, et les attache en une courte queue. Elle plonge son regard dans ses propres yeux bleu foncé, c’est quelque chose de délicieux, elle a tant d’images qui défilent devant ses yeux, des images qui n’ont rien d’innocent, bien au contraire. Elle se retient, elle a envie de se caresser, mais se bloque, ce serait bien trop facile, ...