1. L'adieu


    Datte: 26/11/2019, Catégories: fh, Oral pénétratio, mélo, nostalgie, amourdram, Auteur: Jorge Atlan, Source: Revebebe

    ... besogner.
    
    Lentement ma verge se retire, aspirant les sucs de son antre. Je me maintiens là, au bord un temps qui lui semble infini et je pousse doucement. Écartant un iceberg, je suis un fendeur de glace. De petits cris s’échappent de mes lèvres et des siennes nous sommes douleurs qui se répandent dans une eau cristalline, de plaisir. J’entre, je sors, je me suspends, appréhendant que mon corps ne me trahisse. Mon corps arqué est tendu à la limite de ma rupture. Il me faut sortir d’elle. De ce fourreau où je me noie. Ma bouche a soif de l’ambroisie de son âme et je vais la cueillir à sa fontaine. Cette bouche verticale m’enivre de sa pulpeuse granulite. Je m’y abreuve avec la tendresse d’un jeune animal qui sait que sa survie se joue dans l’absorption de cette liqueur royale.
    
    J’ai faim de ces lèvres que je gobe et léchouille de mes lèvres. Je mordille avec délectation pour m’emplir de son plaisir et de sa saveur. Là, sous la pointe de ma langue, son bouton de rose ; brindille gonflée et durcie à la maltraitance de mes assauts, que j’enserre de mes dents pour un simulacre de guillotinement. Il se tend, rugit sous cette emprise pour se rendre sous mes lèvres. De tissu de soie, ma langue se fait épée pour déflorer sa caverne et, de coups de bélier, emplit de clameur cette forteresse. J’enfourne, je défourne sans lui laisser de répits, la surprenant et la révulsant de cette caresse trop légère. Je la lèche, la dévore, la sculpte, la modèle au grès de mes toquades. Je la ...
    ... veux entière et contre elle. Son bassin renâcle, sursaute, se dérobe et fuit ma bouche goulue. Elle me veut en elle, je ne peux qu’obtempérer et la pénétrer à nouveau. Mon vit est de feu ardent et je fais entrer l’enfer dans ce con inondé, brûlant tout sur son passage, il se rue dans une cavalcade échevelée vers l’horizon du flux de sa jouissance. Mes mains se nichent sous ces fesses, les pressent, les étirent. Et de rage, défonce sans ménagement son cul étroit. Un doigt fait bientôt place à un second, ils s’agitent à la cadence de chevaux emballés. Mes coups, contre sa porte, profonds, se heurtent à son col et la secouent comme une poupée désarticulée. Elle est au bord de son plaisir, je sens la vague qui vient, terrifiante et dévastatrice. Mais je ne veux pas le lui offrir maintenant, non, je veux retarder la marée pour que le flux revienne plus fort que le reflux. Je me fais moins lourd, mes allées et venues plus courtes, plus aérien. Elle ahane au bord de l’asphyxie. Ces yeux se vrillent aux miens, colériques et rageurs. Elle crie :
    
    — Vas-y salaud, vas-y !
    
    Et lançant son ventre contre le mien, elle essaie de retrouver la puissance qui la laboure. Puis-je lui refuser quoi que soit, je ne peux que ruser, mais toujours je dois me rendre. Mon regard se baisse, je me coule sur elle, entourant son cou de mes bras et nichant ma tête contre sa tête. Des flocons de larmes scintillent et se mêlent à la sueur, sel amer mêlé au sel de son plaisir. Ne plus penser, devenir ce membre ...