1. L'adieu


    Datte: 26/11/2019, Catégories: fh, Oral pénétratio, mélo, nostalgie, amourdram, Auteur: Jorge Atlan, Source: Revebebe

    ... produit de petites décharges bleues qui me relient à elle. Liens éphémères qui la chavirent.
    
    Haletant, j’approche mes lèvres contre sa nuque, légers frôlements qui la font tressaillir, et me remettent en bouche un goût ferreux. Je veux la sentir en moi, une frénésie, l’aspirer, la faire mienne au plus profond, en mon cœur. J’emprisonne sa peau entre mes lèvres, la relâche, la réaspire. Je sais que tout à l’heure mes dents prendront la suite et que, par des mordillements de chiot joueur, je la ferais gémir. Mes mains se sont rassasiées de leurs flâneries et partent en exploration plus profonde, par touches précieuses, comme un sculpteur, je veux pouvoir la redéfinir si je devenais aveugle… Sa peau trace sur mes mains des rigoles de chaleurs, brûlantes et douloureuses, mais je ne peux plus rien arrêter.
    
    C’est un moment sans retour, un début sans fin, un ciel sombre de printemps qu’annonce la nourricière laitance des nuages. Ses seins aux creux de mes mains, ces aréoles qui pointent impertinentes, tétines vierges de toutes bouches d’enfant, que ma sève n’engendrera pas. Rondes-bosses discrètes où je ne m’attarde pas, car je sais que mes caresses de plumes l’agacent. Elles aspirent à de plus violents traitements, à de plus fortes pressions qui les marqueront de mes empreintes. Je me colle contre son corps qui se love dans mes bras. Je le retiens et l’entraîne sur la descente de lit. Jamais je n’ai autant conscience de sa fragilité, je pourrais en rompre l’échine d’un ...
    ... mouvement de bras et la casser comme une brindille. La rage soudaine emplit mon âme et tel un acteur de ces tragédies grecques. Je me vois inscrire notre histoire dans un rougeoiement sanglant pour toute fin. Mais je l’aime, plus que moi-même, plus que tout Œdipe, Ulysse ou Achille. Il est là, mon moment de Gloire, mon Samothrace, mon Marathon et je sais que je serai les Perses. Il me faut courir jusqu’à mon dernier souffle et au-delà boire la coupe, avaler la lie.
    
    J’avale sa bouche, je goûte sa salive, la mêlant a la mienne, buvant le salé et le poivré de son désir. Elle m’attire à elle, sa main glisse sur sa culotte, dégageant son buisson. Je sens sa main s’emparer de mon vit et le guider à sa porte. J’ai les yeux mi-clos, éclatés d’ivresse et d’angoisse. Je sens la dentelle de sa culotte frotter mon gland et l’humidité carmine de son vagin. Je le devine, palpitant de se sentir empli. Je me recule pour le voir le goûter. Elle me retient et, d’un basculement de hanches, s’introduit. Je reste là, tétanisé, pris de vertige à sentir son vagin enserrer mon gland. Je sais qu’elle veut que je la pilonne, doucement au début puis sauvagement. Mais j’ai compris sa danse. Et je ne lui ferai pas ce dernier plaisir. Mon regard se plonge dans le sien, avec la hargne du vaincu qui ne se rendra pas sans avoir versé la dernière goutte de sang. Je la scrute, la défiant, fasciné par ce regard de chat qui ne semble tourné que vers le mystère, l’insondable. Alors, j’entreprends de la ...