1. Le baiser salé


    Datte: 25/11/2019, Catégories: fh, fhh, couleurs, vacances, plage, danser, voyage, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, entreseins, Oral fsodo, Auteur: Ari Duparc, Source: Revebebe

    Le baiser salé.
    
    Il faisait jour. Je m’étais débarrassé de la plupart des bagages à l’hôtel pour fuir São Paulo en solitaire, laissant le restant de l’équipage à la pollution, le bruit et probablement la vie noctambule des grandes cités…
    
    Et me voici dans ce bus à moitié plein (ben oui, je sais…optimiste), tout content de pouvoir enfin voir l’océan, la plage, le vrai Brésil quoi !
    
    Mon esprit s’éclaircissait à mesure que le paysage changeait. J’étais hypnotisé par le paysage.
    
    Tout à coup, un coup de frein brutal me ramena au présent. Le chauffeur vociférait des noms d’oiseaux en regardant la route, puis se retournait vers nous en nous priant de l’excuser.
    
    Puis nos yeux se sont croisés. Bruns pour elle, en forme d’amandes, brillants de mille feux. Ce visage bronzé légèrement carré au sourire éblouissant me demandait :
    
    — Tudo bem, senhor? (Tout va bien monsieur ?).
    
    Cette voix douce venait de la séparation entre les dossiers, depuis le siège arrière.
    
    Elle me faisait frissonner. Mon appuie-tête me donnait des fourmillements.
    
    — Pardon ?
    — Mmh, O senhor e estrangeiro. (Vous n’êtes pas d’ici)
    
    Mon portugais se limitait à quelques gestes pour sourds-muets agrémentés de substantifs sauvagement terminés par o, a.
    
    — Sìm. (Oui)
    
    Ebahi, je ne trouvai rien de mieux que de sortir mon « guide du routard » pour lui indiquer l’auberge au bord de mer qui servirait de point final à mon aventure solitaire.
    
    A genoux sur le siège, elle prenait appui sur mon ...
    ... dossier. En me parlant, elle m’observait. Ses gesticulations me laissaient deviner un corps comme je les aime, féminin, possédant les courbes parfaites. Elle remontait sans cesse sa longue chevelure noire et semblait ne plus vouloir quitter mes yeux bleus.
    
    Le soleil se couchait doucement et le voyage se terminait. Le bus entrait dans Parati (petit village balnéaire bien typique sur la côte de l’Etat de Rio de Janeiro). Angela devait s’arrêter là. Elle n’avait pas réservé et était partie tout comme moi "à l’aventure".
    
    Au guichet de la gare d’autobus, le préposé me dit de remonter dans le même bus et de m’arranger avec le chauffeur pour qu’il me dépose près de l’auberge.
    
    Je n’aurais plus que quelques centaines de mètres à marcher pour me rendre à ce petit port de pêcheurs.
    
    Je me retrouvai donc au bord de la route du littoral. À ma grande surprise, je n’étais pas seul. Angela était toujours là. Elle m’expliqua que mon auberge avait l’air bien sympathique et bien plus « typique » que son premier choix.
    
    Carmina tenait cette petite « pousada » (auberge) depuis qu’elle était veuve. Le bâtiment se coulait discrètement parmi les arbustes le long de la plage. C’était la pleine lune. On pouvait voir les contours des trois îles d’en face.
    
    Un couple s’approchait de l’entrée. La femme tirait une grosse valise, et l’homme un petit sac de cabine à roulettes.
    
    Elle se dit que la galanterie n’était décidément plus de ce monde.
    
    Angela avait pris de l’avance, habituée à marcher ...
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