Canaux et rivières
Datte: 20/03/2018,
Catégories:
hhh,
copains,
vacances,
bain,
bateau,
amour,
cérébral,
hsodo,
historique,
Auteur: Claude71, Source: Revebebe
... lécha à petits coups de langue. Un peu plus bas, se dressait un sexe turgescent. Il le prit dans sa main comme on tient une offrande, fit coulisser la peau sur le gland violacé, l’humecta de salive pour huiler le mouvement qui se faisait plus rapide.
Tout en branlant son amant, il plongea entre ses fesses pour déguster son bouton de rose. Avec la pointe de sa langue, il fouillait ce petit trou si accueillant. Il le sentait s’ouvrir. Un doigt, puis deux, remplacèrent la bouche. Le massage était lent, d’une infinie douceur, un supplice enchanteur qui chavirait Maurice.
— Oh, mon amour, prends moi !
Il devait honorer cette supplique ardente. Martial souleva son compagnon presque à l’horizontale, bascula ses jambes contre la paroi de la cabine, écarta ses fesses d’une poigne vigoureuse et le pénétra. Il libéra soudain toute la tension qu’il avait savamment retenue jusqu’à présent. Il s’enfonçait de toute sa hauteur, ressortait aussitôt pour s’introduire à nouveau. Il exprimait, avec force, tout son amour. Il sentait aussi, dans ce fourreau qui l’enserrait, le retenait, combien il était aimé en retour.
Au point de succomber, il saisit le membre de Maurice. Il fallait qu’ils jouissent ensemble. Quand il sentit les premiers jets de son amant, il se laissa submerger par l’orgasme. C’était si fort qu’il ne put retenir ses larmes. Il se réfugia dans les bras de Maurice. Il sanglotait. Son compagnon, ému, le calmait par de douces paroles :
— Je t’aime, je suis là, n’aie ...
... pas peur.
Ils avaient bien navigué. On était samedi et ils approchaient de Paris. La livraison des barriques de vin devait se faire quai de Bercy. Ils ne seraient pas trop nombreux, à quatre, pour aider au déchargement. Ils arrivèrent vers midi. Le transbordement de la cargaison fut assez rapide. Michel et Marcel réglèrent les formalités. En fin d’après-midi, ils atteignaient Boulogne.
oooOOOooo
Maurice trouva un travail au Bar du Coin. Josette et Henri devaient remplacer, provisoirement, leur garçon parti au service militaire. Le provisoire dura parce que Maurice savait se faire apprécier. Il était débrouillard, aimable, et son côté provincial plaisait aux clients. Il mesurait la chance qu’il avait de vivre auprès de Martial et tenait à conserver sa place.
Marcel, son remplacement terminé, refusa l’emploi de matelot qu’on lui avait promis. Il préférait ne pas s’éloigner de Michel. Il fit plusieurs petits boulots sur des péniches qui restaient sur la région parisienne. Il finit par occuper un poste à la TCRP (Transports en Commun de la Région Parisienne). Il conduisait un bateau-mouche et, comme il dépendait du département de la Seine, son avenir était assuré.
Ainsi, les quatre garçons restaient ensemble. Sur la péniche, ils pouvaient se retrouver, à l’abri des regards indiscrets. Chaque couple disposait d’une cabine. Tout aurait été parfait, s’il n’avait pas fallu rendre le bateau à ses propriétaires. C’est Michel qui trouva la solution. La mairie de Boulogne ...