1. Canaux et rivières


    Datte: 20/03/2018, Catégories: hhh, copains, vacances, bain, bateau, amour, cérébral, hsodo, historique, Auteur: Claude71, Source: Revebebe

    Le voyage jusqu’à Paris fut une partie de plaisir. Bien sûr, il fallait ne pas chômer, se lever tôt, s’arrêter tard. En dehors de l’entretien du bateau, des repas à préparer, il n’y avait pas grand-chose à faire. Marcel avait initié ses coéquipiers à la conduite de la péniche. Il assurait, en professionnel, les passages délicats, le franchissement des écluses, mais quand il n’y avait pas de difficultés, il leur confiait la barre. Il pouvait ainsi disposer comme ses camarades de moments de liberté consacrés au farniente, aux bavardages et à l’amour. C’était devenu, dans la chaleur de ce mois d’août, leur principale activité.
    
    Michel et Marcel préféraient s’y livrer l’après-midi. La nuit, il valait mieux dormir pour être d’attaque au matin et laisser les deux autres se reposer. Dans leur cabine, le soleil filtrait à peine, dessinant un halo autour de leurs corps nus. Marcel, couché sur le ventre, la tête appuyée sur ses bras repliés, se laissait longuement caresser. Michel pianotait le long de son épine dorsale puis, avec le plat de sa main, il effleurait ses épaules, sa nuque, descendait lentement jusqu’aux lobes fessiers.
    
    Marcel écartait alors ses jambes pour que la caresse se fasse plus intime. Il y avait là, entre les testicules et la raie des fesses, une zone particulièrement sensible. Quand Michel l’avait bien agacée de ses doigts agiles, il la léchait à petits coups de langue. Si le sexe de Marcel, bandé au maximum, dépassait sous son corps alangui, Michel le ...
    ... prenait en bouche pour le sucer goulûment. Au comble de l’excitation, Marcel se retournait et invitait son amant à s’empaler dessus.
    
    Commençait alors un corps à corps passionné dont aucun des deux ne sortait vainqueur ou vaincu. Ils jouissaient presque ensemble, s’enlaçaient pour s’embrasser. Ils restaient unis attendant, toujours avec regret, que Marcel débande. Quand Michel se faisait actif, il cherchait toutes les positions qui lui permettaient de se rapprocher au plus près de Marcel. Il aimait sentir son torse, son ventre contre le sien, caresser son dos, pétrir ses fesses. Une fois, il l’avait pris debout. Marcel s’était lové autour de lui, ses jambes et ses bras l’encerclaient. Leurs bouches étaient collées et leur baiser dura tout au long de l’étreinte. Ils atteignirent, ce jour-là, un orgasme jamais égalé et se promirent de recommencer.
    
    Après ces moments de félicité, ils retrouvaient leurs deux copains qui avaient assuré, à tour de rôle, la conduite de la péniche. On en profitait pour plaisanter et bavarder mais, le plus souvent, on discutait sérieusement de l’avenir. Les quatre garçons confrontaient leurs jeunes expériences pour résoudre les multiples problèmes qui ne manqueraient pas de se présenter.
    
    La première difficulté apparut dès le début du voyage. Ils naviguaient sur le canal du centre. Un peu avant Digoin, il fallait franchir l’écluse tenue par la mère de Marcel. Il était trop tôt pour en confier le passage à un des trois autres matelots. Inévitablement, ...
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