1. Canaux et rivières


    Datte: 20/03/2018, Catégories: hhh, copains, vacances, bain, bateau, amour, cérébral, hsodo, historique, Auteur: Claude71, Source: Revebebe

    ... Marcel aurait à affronter sa mère. Sa réputation était faite. Son patron avait dû s’en charger quelques semaines auparavant. Il proposa de les laisser en dehors de tout ça. Ils n’avaient qu’à descendre un peu avant le passage et il les récupèrerait plus loin.
    
    Michel refusa d’abandonner son compagnon alors qu’il allait vivre une épreuve douloureuse. Les autres lui firent remarquer qu’il prenait des risques pour sa carrière, si la mère de Marcel ébruitait leur liaison. Il n’en démordit pas. Il aimait son métier mais il aimait aussi Marcel. Il savait combien sa présence à ses côtés était indispensable. Si l’amour avait un sens, il devait aussi se révéler dans les épreuves.
    
    Rien ne se déroula comme ils le redoutaient. Quand Marcel vit sa mère, elle lui fit d’abord de grands signes et l’embrassa dès qu’il s’approcha d’elle. Elle pleurait, elle riait toute contente de le retrouver. Depuis le passage du père Mathieu, elle était sans nouvelles, morte d’inquiétude. Son fils, devant un tel accueil, commença par s’excuser. Il avait eu si peur qu’elle ne veuille plus de lui qu’il n’avait pas voulu la revoir. Il présenta ensuite ses amis, Maurice et Martial d’abord, puis Michel en le désignant clairement comme son compagnon.
    
    Elle les embrassa tous et s’adressant à Michel elle dit :
    
    — Je suis heureuse pour mon fils. Il a bien de la chance de vous avoir rencontré.
    
    Michel fit remarquer qu’avant tout, il fallait remercier Maurice et Fifine qui avaient recueilli Marcel. Elle les ...
    ... retint pour le souper. Ils ne purent refuser. Michel fut invité à partager la chambre de Marcel. Il découvrait son passé au travers des souvenirs accumulés : petits objets, cahiers d’écoliers, jouets…
    
    Martial et Maurice étaient retournés dormir dans la péniche. La tension de cette folle journée s’était évaporée. Tout en se caressant, il en évoquait l’heureuse issue. Maurice, rêveur, lança :
    
    — L’a ben d’la chance Marcel. C’est pas à moi qu’ça arriverait, des trucs pareils. Dans ma famille, veulent rien comprendre. Y s’doutent bien mais vont pas y dire.
    — Moi, c’est du pareil au même. Au moins, y m’foutent la paix. Et puis, c’est pas bien grave mon amour, on s’aime ! répondit Martial
    — Oh oui, montre-moi comment tu m’aimes ! J’ai envie de ta queue ! Baise-moi !
    — Tout doux, mon cœur. J’vais t’le faire voir à ma façon.
    
    Martial était devenu expert en préliminaires. Il ne baisait plus comme une bête. Il faisait l’amour avec art. Maurice était un chef d’œuvre. Son corps, tout en finesse, méritait de délicates attentions. Il embrassa son front, ébouriffa ses cheveux soyeux qui resplendissaient sous la pâle lumière de la cabine. Ses yeux d’un bleu si pur illuminaient son visage. Sa bouche gourmande invitait au plaisir. Il la prit comme on croque un fruit mûr.
    
    Il promena ses doigts sur son torse puissant dont la peau douce frémissait sous la caresse, posa un baiser sur la pointe des seins durcis par le désir. Cette lente exploration se poursuivit jusqu’au nombril qu’il ...